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SECURITE
31/05/2007
Google croque l'éditeur d'antivirus GreenBorder
Nouveau rachat pour Google. Le moteur de recherche acquiert la société américaine GreenBorder Technologies. L'opération lui permet de mettre la main sur un antivirus spécialisé dans la protection des internautes contre les codes malveillants, que ce soit en surfant ou en utilisant la messagerie. Le montant et les modalités de l'opération n'ont pas été dévoilés. La société de Mountainview entend ainsi répondre à la diffusion de virus sur le Web. Une problématique d'autant plus importante pour elle que son moteur a essuyé depuis environ deux ans toute une série de menaces. Les liens sponsorisés, AdSense, ont par exemple été la cible d'un cheval de Troie. Une fois présent sur l'ordinateur de l'internaute, il remplaçait les liens sponsorisés officiels par des liens vers des sites de casinos, pornographiques, ou de rencontres. Le seul remède était l'antivirus. Autre méthode exploitée par les pirates : s'inscrire au service Adwords pour pouvoir publier un site malveillant au sein d'une page de résultats sous forme de liens commerciaux. Des liens engendrant ensuite l'installation d'un virus sur le poste. Enfin, plus anecdotique, certains petits malins sont allés jusqu'à détourner l'adresse du site de Google, pour jouer sur les fautes de frappe des internautes. Gookle.com a par exemple été utilisé pour véhiculer des spywares et chevaux de Troie... Face à ce déluge, la société se devait donc de réagir. Que lui apporte GreenBorder ? Une technologie consistant à isoler du reste de l'environnement de travail les outils d'échange avec Internet, c'est-à-dire le navigateur et le logiciel de messagerie. Une fois cette zone virtuelle créée, la solution GreenBorder contrôle l'ensemble des actions qui s'y passent, et en cas de mouvements suspicieux protège ainsi le reste du système d'exploitation. Pour l'heure, Google n'a pas indiqué de quelle façon il comptait intégrer la solution. Mais il est fort à parier que l'outil sera inclu dans Google Pack, en vue d'être distribué en ligne. Google poursuit ainsi sa stratégie de croissance externe tout azimut. En octobre dernier, le groupe avait annoncé le rachat de YouTube pour un montant de 1,65 milliards de dollars. C'était alors sa première grosse opération. Objectif : prendre l'avantage sur le front des sites de vidéo communautaires.
En avril, c'était autour de DoubleClick de se retrouver dans le collimateur de Google. Selon l'accord conclu entre les deux acteurs, l'acquisition du géant de la vente d'espaces publicitaires en ligne devrait se porter à 3,1 milliards de dollars. Une opération qui devrait être conclue d'ici la fin de l'année, pour peu qu'elle soit approuvée par les autorités boursières américaines (la Federal Trade Commission).
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