A lire ailleurs du 14 novembre 2008

Non Microsoft n'a pas payé pour écarter le Nigeria de Linux - Comment 10 produits vedettes ont été baptisés - L'Australie prépare sa muraille de Chine Web.

Non Microsoft n'a pas payé écarter le Nigeria de Linux. Non l'éditeur n'a pas versé à un prestataire du gouvernement nigérien la somme de 400 000 dollars à seule fin de le convaincre de renoncer à Linux. C'est du moins Microsoft qui le dit, s'en ouvrant à ComputerWorld. Site qui parmi d'autres s'était fait l'écho d'une information alléguant d'un accord entre le l'éditeur et le prestataire chargé d'équiper en OS des milliers d'ordinateurs portables au Nigeria. Certes, Linux avait dans un premier temps été retenu pour ce vaste projet... avant que Windows ne soit finalement choisi. Certes aussi Microsoft avait conclu un partenariat avec le prestataire chargé de la mise en œuvre, mais seulement afin de définir, dans un document, les bonnes pratiques en matière d'informatique dans l'enseignement. Accord qui n'a en rien influé sur le revirement du Nigeria et le choix de Windows. Microsoft préfère se féliciter de ses bonnes relations avec nombre de gouvernements africains. Et puis comme l'explique la firme de Steve Ballmer, le Nigeria a simplement choisi la technologie qui répondait le mieux à ses besoins. Le responsable Microsoft en Afrique, Thomas Hansen, tient en outre à rappeler que des études démontrent qu'une plateforme Windows coûte globalement le même prix, sinon moins, que Linux dès lors que le coût total de possession est considéré. Lire

Comment 10 produits vedettes ont été baptisés. Concevoir un bon produit est une chose, mais lui trouver un nom adéquat n'est pas non plus une mince affaire. iPod, BlackBerry, Firefox, Twitter, Windows 7, ThinkPad, Android, Wikipedia, Mac OS X et Red Hat Linux : 10 produits sur lesquels CIO a enquêté afin de connaître l'histoire, pas toujours originale, qui les as vus naître. Apple a dès 2001 recruté un spécialiste pour baptiser son lecteur MP3. Le film de Stanley Kubrick, 2001 : l'odyssée de l'espace, et son pod (un vaisseau sphérique à une place), aura inspiré son nom. Rajoutez le "i" d'iMac et vous obtenez l'iPod. RIM a plutôt été inspiré par les fruits et légumes. Le mot e-mail a vite été écarté, des études montrant qu'il pouvait accroître la pression sanguine. Les touches du BlackBerry évoquant des graines, le marketing a pensé à divers fruits comme la fraise, strawberry, avant d'opter pour BlackBerry, le terminal étant noir. Chez Mozilla, on a fait plus simple. Le navigateur s'appelle d'abord Firebird, mais un autre projet du libre portant déjà le même nom, Firefox, l'autre nom du panda rouge, est né. C'est sympathique, pas encore déposé, et en plus facile à retenir. Et Twitter ? Le cofondateur du site pensait à la façon dont communiquent les oiseaux. Peut-être des pigeons malades... Lire

L'Australie prépare sa muraille de Chine Web. Le gouvernement australien tient à son projet de filtrer (certains diront censurer) Internet. Il ne s'agit ni plus ni moins que de construire, à l'image de la Chine, une véritable muraille numérique. Theage.com, le site d'information australien n'est pas tendre avec le ministre des communications en charge du projet, présenté comme le pire ayant occupé ce siège depuis 15 ans. Voilà qui devrait taquiner Christine Albanel. Quoi qu'il en soit, le principal FAI du pays, iiNet, a fait savoir qu'il participerait aux expérimentations. Traitrise à la liberté ? Pas vraiment, si iiNet souhaite participer à ces essais idiots, comme son directeur qualifie lui-même cette initiative gouvernementale, c'est avant tout pour démontrer sa nature aberrante. Optus et Telstra, deux autres FAI, relisent la documentation de l'Etat avant de se prononcer sur leur implication. Le dirigeant d'iiNet espère qu'avec la communication que ne manquera pas d'engendrer les déboires du projet, le gouvernement finira enfin par écouter les avis des experts qui n'ont eu de cesse d'expliquer qu'il était impossible de filtrer Internet comme le fantasment les politiques. Les premiers résultats des tests démontrent une dégradation de 86% de la vitesse d'Internet. L'Australie pourra surement demander quelques conseils à la Chine et l'Arabie Saoudite, les deux seuls pays à avoir mis en place un tel filtrage. Lire

 
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Source : JDN Solutions
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