News Feed : comment Facebook sélectionne les contenus ? 1- Les trois piliers de l'EdgeRank

les entreprises présentes sur facebook ont tout intérêt à s'intéresser à l'edge
Les entreprises présentes sur Facebook ont tout intérêt à s'intéresser à l'Edge Rank pour améliorer la visibilité de leur page. © Facebook

L'EdgeRank est mort, vive l'EdgeRank ! Pour rappel, ce terme est le nom donné à la méthode définie par Facebook pour sélectionner les contenus mis en avant dans les flux d'actualité de chaque profil Facebook. Or cet été, les ingénieurs responsables de ce système ont expliqué que ce terme n'était plus employé en interne depuis 2 ans et demi. Désormais, ont-ils fait comprendre, Facebook, utilise un algorithme de classement bien plus complexe, même si le terme EdgeRank continue d'être utilisé en dehors de Facebook.

Et d'ailleurs, les piliers de cet EdgeRank donne des bases encore très utiles pour comprendre le fonctionnement de l'algorithme utilisé aujourd'hui.

"Affinity, Decay, Weight" : les bases de l'EdgeRank

Pour rappel, Facebook avait expliqué le fonctionnement de l'EdgeRank, et en avait même livré la formule mathématique. Elle reposait sur trois piliers, trois critères majeurs conditionnant l'apparition des contenus dans les flux d'actualité. Les spécialistes les connaissent bien : "Affinity, Decay, Weight" soit l'affinité du profil avec le contenu, la fraîcheur de ce contenu et son "poids".

la formule mathématique de l'edgerank : 'u' pour affinité (user affinity), 'w'
La formule mathématique de l'EdgeRank : "u" pour affinité (user affinity), "w" pour poids (weight) et "d" pour fraicheur (decay). © yeyen - Fotolia

Ce dernier facteur est en fait lié à la fois au poids du type de contenu (les vidéos et photos ont ainsi plus de poids qu'un lien ou un texte) mais aussi au "poids social" qu'il charrie, c'est-à-dire son nombre de like, commentaires, "partages", etc.

"Ces trois piliers sont aujourd'hui toujours importants pour comprendre le fonctionnement de l'algorithme, mais ce dernier a été considérablement sophistiqué. Facebook prétend qu'il y a désormais plus de 1000 critères qui entrent en jeu", explique Stéphane Allard, fondateur de WiseMetrics, entreprise justement spécialisée dans les optimisations à réaliser pour apparaître dans le News Feed des utilisateurs de Facebook. Moins frimeur, Google n'en revendique de son côté que 200 pour son moteur de recherche. Personne ne connaîtra de toute façon la totalité de ces critères, et encore moins leur importance réelle, tenue secrète.