Sept OS orientés Internet des Objets (IoT) passés au crible FreeRTOS, l’ancêtre des OS temps réel

FreeRTOS préexistait bien avant la vague des objets connectés puisqu'il a été créé en 2003. Disponible sous licence GPL, cet OS open source pour microcontrôleurs et petits micro-processeurs est l'un des systèmes d'exploitation les plus utilisés dans le monde de l'embarqué.

Un OS ultraléger

Conçu pour être très léger (il pèse de 6 Ko à 12 Ko), le noyau de l'OS n'est composé que de trois fichiers source écrits en langage C. FreeRTOS se destine donc aux systèmes embarqués ayant peu d'espace mémoire tout en devant gérer les contraintes du temps réel. Il sert souvent de base pour le développement d'applications propriétaires dans des domaines aussi variés que l'automobile ou le médical. FreeRTOS est aussi utilisé par le fabricant français Netatmo.

Real Time Engineers a signé avec Nabto pour faire de FreeRTOS un OS orienté IoT

Pour Christian Charreyre, FreeRTOS a, pour lui, son antériorité. "Au fil des années, il a vu s'élargir les supports hardware", constate l'expert. Il a été ainsi porté sur une quarantaine d'architectures différentes. "A contrario, il n'est pas spécifiquement dédié à l'internet des objets", ajoute Christian Charreyre.

Pour l'ouvrir justement au monde de l'IoT, Real Time Engineers, une société britannique qui développe et maintient FreeRTOS s'est rapprochée du danois Nabto qui développe, lui, une plateforme de communication temps réel. Ensemble, ils ont packagé une offre payante baptisée FreeRTOS+Nabto. Natbo apportant à l'OS une connectivité IP bas débit et un cryptage des données.

Points forts

Points faibles

FreeRTOS en bref

- L'ancienneté du système d'exploitation, sa diffusion

- Le nombre de hardwares supportés

- Un OS pas spécifiquement dédié IoT

- Une prise en main qui peut s'avérer complexe