Sept OS orientés Internet des Objets (IoT) passés au crible RIOT, un nouveau-né franco-allemand

RIOT est l'un des derniers nés des OS open source puisqu'il a été rendu public en 2013. La communauté qui le développe est activement soutenue par la recherche académique - notamment par l'Inria en France et les universités de Berlin et Hambourg en Allemagne. Comme son nom l'indique - R (pour "real time") et IOT (pour "internet of things") - RIOT est spécifiquement dédié aux objets connectés.

Un OS conçu pour s'adapter à de nombreux types d'objets

Issu du projet FeuerWare, lui-même inspiré de Contiki, RIOT ambitionne de connecter une très large gamme de microcontrôleurs ou de processeurs quelle que soit l'architectures système, du 16 au 32 bits. Son empreinte mémoire est particulièrement faible : environ 1,5 Ko en mémoire Ram et 5 Ko en Rom.

Un OS assez prometteur

Disponible sous licence LGPLv2, RIOT utilise les langages de programmation C et C++ tout en étant partiellement compatible avec Posix. Ses promoteurs mettent aussi en avant ses capacités de traitement temps réel, son efficacité énergétique et sa connectivité réseau (IPv6, 6LoWPAN, RPL et UDP). Pour Christian Charreyre, "RIOT semble assez prometteur. Il offre la possibilité de faire une émulation sur votre PC. Pas besoin d'avoir l'objet lui-même pour jouer avec. "

Points forts

Points faibles

RIOT en bref

- L'étendu des langages de programmation pris en charge (C, C++), la compatibilité partielle à Posix

- La connectivité réseau

- La jeunesse du système d'exploitation

- Le manque de supports hardware