Le Cloud Computing : une industrie particulièrement polluante ?

Le Cloud Computing : une industrie particulièrement polluante ? Un rapport de Greenpeace fustige les pratiques de certains des ténors du Cloud. Google et Facebook sont pointés du doigt. Salesforce écope de la pire note. Oracle, IBM, Amazon et Microsoft figurent aussi parmi les mauvais élèves.

"Pour faire fonctionner leur cloud, Apple, Amazon et Microsoft utilisent une énergie sale, d'un autre âge, dangereuse pour l'environnement et source de maladies respiratoires : le charbon", accuse aujourd'hui Greenpeace, qui vient de publier un rapport mesurant les efforts écologiques des géants du Cloud.
 

L'association a noté sur 100 les ténors du Cloud en matière d'usage d'énergie propre. Le pure player Salesforce écope de la pire note : 4 / 100. Oracle fait à peine mieux : 7.1 / 100. Parmi les autres mauvais élèves : IBM (12.1), Amazon (13.5), Microsoft (13.9) et Apple (15.3). Plus du tiers de l'énergie de ces acteurs est issue du charbon.

Google, qui communique beaucoup sur ses efforts en matière d'énergie renouvelable, obtient une note de 39.4. Facebook dont la DSI est aussi connue pour souligner sa responsabilité environnementale fait moins bien avec 36.4. Seuls deux acteurs, plus discrets sur ces questions, ont la moyenne : Dell (56.3) et Yahoo! (56.4).
 

 

Les initiatives de Facebook et Akamai saluées

Greenpeace explique cependant avoir apprécié l'initiative de Facebook qui construit actuellement un datacenter près du cercle arctique en Suède, "pouvant être entièrement alimenté par des énergies renouvelables". Plus globalement, l'association reconnaît également les vertus de partager en Open Source les meilleures pratiques en matière de développement hardware et software pour une conception "efficace et propre du point de vue énergétique". Des initiatives également largement épaulées par la DSI du géant des réseaux sociaux.

Greenpeace salue également Akamai, "première entreprise du secteur à avoir pris l'initiative de mesurer son intensité carbone au moyen de l'indicateur d'efficacité de l'utilisation carbone" (Carbon Utilization Effectiveness).