Deuxième solution d'authentification forte mise en place, cette fois-ci pour sécuriser les accès aux services Internet : les certificats électroniques, qui appliquent en partie le principe du jeton sur le Web. Les certificats électroniques sont des fichiers attestant de l'identité de l'auteur en liant par exemple son mot de passe à des renseignements personnels (date de naissance, numéro de sécurité sociale
). Le certificat électronique envoie ensuite ces informations à un serveur central qui vérifie que ce fichier est bien représenté dans sa base de données avant de lui autoriser l'accès aux services Web.
Contrairement au principe du jeton, les certificats électroniques disposent d'une durée de vie plus longue, en moyenne de quelques semaines mais qui peut s'étaler sur plusieurs années. Autre différence, le jeton n'est pas émis par une carte que possède l'utilisateur mais par le serveur, après saisie des données personnelles de l'utilisateur. Aussi, si l'utilisateur perd son certificat électronique, il peut en redemander un autre et s'authentifier rapidement.
Il existe toutefois deux limites aux certificats électroniques. D'abord, cela implique un cadre juridique strict de gestion des identifiants utilisateurs et il paraît délicat d'imposer à l'utilisateur une base de données centrale où repose l'ensemble de ses certificats traçant ses connexions. D'autre part, le certificat électronique peut être intercepté, volé, répliqué et utilisé en accédant au poste de l'internaute, ce qui ne garantit donc pas que le porteur du certificat soit bien son créateur.
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