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L'informatique offshore s'est beaucoup développée en Asie, notamment en Inde et en Chine. Plus prés de nous, des éditeurs et des SSII ont mis sur pied des centres de R&D ou de services en Europe de l'Est ou dans les pays du Maghreb. Une société qui décide de faire appel à l'offshore ne devra pas sous-estimer le poids des facteurs socioculturels du pays ciblé, comme la langue et les pratiques de communication et de travail.
Prenons l'exemple de l'Inde. Au premier abord, un indien issu d'une école d'ingénieur ne semblera pas très différents d'un jeune diplômé occidental. Compétent dans son domaine, il parle anglais couramment. Pourtant, en vue de l'intégrer à son équipe, le manageur devra bien le connaître, y compris personnellement. La famille occupe en effet un poids prépondérant dans la vie sociale. Et l'activité professionnelle qui s'organise autour d'elle (événements, etc.) tient également compte de cette norme culturelle. En outre, comme les japonais, les indiens ont tendance à répondre toujours positivement à une question, ce qui veut simplement dire qu'ils ont compris la question...
Pour une société qui se lance, ces particularités impliquent de s'entourer d'experts de l'offshore. Des SSII présentent en France, capables de l'accompagner dans la rédaction du cahier des charges, et de faire l'interface avec l'implantation lointaine - qu'elles ont idéalement mise sur pied elles-mêmes.
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