Slack fait appel à Watson pour rendre ses bots plus intelligents

Slack fait appel à Watson pour rendre ses bots plus intelligents La start-up annonce la signature d'un accord avec IBM. Dans le cadre de ce partenariat, les bots intégrés à son outil de collaboration temps réel vont pouvoir tirer parti de la technologie d'intelligence artificielle du géant IT américain.

Slack et IBM annoncent la signature d'un partenariat technologique. Dans le cadre de cet accord, le premier prévoit d'intégrer à son outil de collaboration temps réel la technologie d'intelligence artificielle Watson du second. L'enjeu pour Slack ? Rendre plus intelligents les agents conversationnels (ou chatbots) développés par ses partenaires au sein de son environnement de team messaging. 

Une première passerelle entre Slack et Watson est lancée via un plugin (baptisé Watson Conversation) taillé par IBM à destination des éditeurs de bots. Le plugin en question doit permettre aux chatbots intégrés à Slack de tirer parti des API conversationnelles de Watson, et ainsi d'améliorer leur capacité à interagir en langage naturel. Watson Conversation est gratuit jusqu'à 1000 appels d'API par mois, le service est ensuite tarifé 0,0025 dollar par requête.

Vers le développement d'un bot taillé pour l'IT

Pour la suite, les deux partenaires envisagent de proposer conjointement des outils de développement orientés chatbot. Un agent conversationnel pour assister les équipes de production IT est aussi évoqué. "Ce bot pourra répondre à des questions sur la performance réseau, les pannes informatiques, en allant rechercher et analyser via Watson les données des systèmes de backoffice. Ainsi, Slack pourra répondre à la question : 'hé Watson, le réseau est-il down ?'", pointe-t-on chez IBM. A terme, la plateforme de Slack devra également pouvoir tirer parti d'une plus grande variété de traitements Watson (en matière de d'analyse de sentiment, d'émotion...). 

IBM utilise Slack en interne depuis quelques mois. Environ 30 000 salariés de Big Blue (notamment au sein des équipes marketing, d'ingénierie et de design) auraient recours à l'application pour collaborer.

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