Les experts interrogés s'accordent à penser qu'un des principaux
facteurs d'échec d'un projet réside dans le non-alignement de celui-ci
sur la stratégie de l'entreprise (ou de l'administration) dans laquelle
il est mis en uvre.
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Frédéric Joliot (Aedian) |
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Chef de projet au sein de la société de services informatiques Aedian, Frédéric Joliot intervient depuis une dizaine d'années sur des missions de développement de systèmes. Centré sur des projets au forfait, il a commencé par des chantiers sur des systèmes MVS dans le domaine de la banque et l'assurance, avant de poursuivre aujourd'hui sur le terrain des plates-formes intranet et extranet (dans l'univers J2EE).
"Il est important que le projet s'inscrive dans une vision portée par le management de l'entreprise, sans quoi la mission sera d'emblée mal partie", souligne-t-il. Bref, il ne sert à rien de lancer l'idée de l'automatisation d'un processus si cette vision ne s'inscrit pas dans une démarche de management.
"Plus une divergence apparaît tôt, plus il sera difficile ensuite de rectifier le tire",
(Frédéric Joliot - Aedian)
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"C'est un élément qui permettra de structurer le cahier
des charges, et de le rendre cohérent", ajoute David Feldman, directeur
de LCA - société de conseils spécialisée
dans la sécurisation des projets informatiques tant sur le plan juridique qu'opérationnel."Il est important en outre que l'intégrateur
ait pris connaissance de ces enjeux pour les respecter au mieux."
Afin de décliner au mieux ces enjeux sous forme de besoins, l'étape
de réalisation du cahier des charges ne doit surtout pas être négligée.
"Il devra être le plus complet possible, et le plus en phase possible
avec les axes stratégiques de l'entreprise qui le concernent", poursuit
Frédéric Joliot. "Plus une divergence apparaît tôt par rapport
aux objectifs cadres, plus il sera difficile ensuite de rectifier le problème".