Christophe Olry est le directeur de DVO, l'entité outsourcing de Devoteam.
Basé à Castres, DVO est le prestataire d'infogérance
pour les laboratoires pharmaceutiques Pierre Fabre.
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Christophe Olry (DVO) |
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Quelle est la stratégie de DVO ?
Notre positionnement et notre stratégie répondent à trois besoins de
notre marché. Premièrement, nous adressons la grosse, voire très grosse PME.
Pour ces clients, nous sommes à même de proposer une palette complète d'activité
de changement.
A l'origine, le groupe Devoteam est très centré sur les grands comptes
du CAC 40. Mais les PME ont aujourd'hui des problématiques de système d'information
internes qui explosent à cause de leurs développements. Nous pouvons aider
à la gestion de leur infrastructure, avec par exemple de la consolidation
serveur ou des outils de sécurité, et les accompagner dans le conseil. Notre
activité d'out sourcing est récente, c'est vrai, mais nous avons avec nous
les moyens du grand groupe qu'est Devoteam.
Ensuite, nous nous plaçons sur le marché de l'infogérance sélective. Il
n'y a plus de " big deal " comme c'était le cas il y a quelques années avec
les grands comptes. Les clients préfèrent répartir la charge et les risques
sur plusieurs prestataires.
Enfin, Nous pratiquons en plus de l'externalisation dans nos propres sites
de l'infogérance directement chez les clients. Il y a de
plus en plus de contrats de massification de régie pour
répondre aux contraintes de délit
de marchandage par exemple. Donc les contrats sont de
plus en plus complexes, et les attentes de plus en plus
fortes.
Quelles évolutions pour les métiers de l'infogérance ?
Les contrats il y a quelques années étaient des " big deal ", avec des
clients comme Renault, Bonduelle ou encore Schneider. Aujourd'hui, les clients
externalisent les choses qu'ils maîtrisent. On n'externalise plus les choses
que l'on ne sait pas faire comme ce fut le cas avec Schneider. Par ailleurs,
je ne crois pas que l'on aille vers des spécialisations sectorielles en infogérance.
Certes, nous avons acquis ici des compétences spécifiques sur la pharmaceutique,
ou encore sur SAP, mais nous n'avons pas comme vocation de devenir un spécialiste
de ces domaines. Nous allons bien plus sur de l'accompagnement d'un client,
il s'agit de récupérer son infrastructure, de la transformer, d'y mettre
les meilleures pratiques, de la réorganiser, et éventuellement de la rendre
au client dans un état différent.
Comment s'articulent pour vous le conseil et l'infogérance ?
Il y a quelques années, notre travail chez Devoteam se constituait de
trois phases : je conseille, j'intègre, et j'out source. Ces pratiques perdurent,
mais aujourd'hui, on a un renvoi d'ascenseurs. L'out sourceur doit apporter
de la plus value en plus de la qualité de service qui est un fondamental
de son métier.
Avec Pierre Fabre, qui nous a confié dans le cadre d'une join-venture l'infogérance
de ses activités, nous intervenons par exemple aussi sur des phases de conseil
à propos de leur PRA, ou encore sur des audits de sécurité sur leur infrastructure
IT. Nous leur apportons aussi de la pertinence économique sur leurs infrastructures
SAP.
Nous avons aussi des pistes pour se démarquer des autres out sourceurs.
Un de nos prospects cherche par exemple une prestation de déménagement pour
son infrastructure IT. Nous sommes en mesure de lui proposer du conseil sur
ce type de projet.
