Les systèmes d'information au cœur des établissements de santé La RFID pour suivre à la trace prélèvements et échantillons au CHU de Nice

Avec une capacité d'accueil de 1 900 lits, le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Nice qui a intégré le pôle de compétitivité local Solutions Communicantes Sécurisées est l'un des plus grands de la région Alpes-Maritimes. Afin d'assurer et d'améliorer la traçabilité et la confidentialité des prélèvements médicaux au sein de sa Biobanque, l'établissement a mené à bien un projet pilote baptisé MISTRALS.

Mené par un consortium comprenant outre le CHU de Nice, l'Institut Paoli Calmette ainsi que l'Ecole des Mines de Saint Etienne - sans compter des partenaires fournisseurs (ST Microelectronics, IBM, Tagsys, Psion et SPS) - ce projet est en exploitation depuis juillet 2010


Savoir retrouver rapidement un échantillon parmi les 57 000 pièces
de la tumorothèque



"Dans le projet Mistrals nous avons du répondre aux exigences d'une sécurité accrue tout en assurant l'augmentation indispensable d'échanges d'informations confidentielles. Il a aussi fallu s'assurer de la robustesse de la solution dans des zones à très basses températures ou en environnement stérile de bloc opératoire", fait savoir Cécile Lagardère, responsable intégration et applications à la DSI du CHU de Nice.


le projet mistral a impliqué différents partenaires technologiques : st
Le projet Mistral a impliqué différents partenaires technologiques : ST Microelectronics, IBM, Tagsys, Psion et SPS. © PSION

Alors que la technologie RFID, brique clé du projet MISTRALS, est déjà utilisée par le CHU pour répondre à des problématiques variées (suivi des patients, dossiers, équipements mobiles...), il a été décidé en 2009 d'étendre ses usages pour mieux tracer les prélèvements médicaux (prélèvements thoraciques...).


"Nous travaillons maintenant sur la problématique de l'échange des prélèvements entre différents établissements" (Cécile Lagardère - CHU Nice)

"Il était important de savoir à quelle heure était partie et arrivée la pièce opératoire, de savoir retrouver un échantillon rapidement parmi les 57.000 pièces que comptent la tumorothèque et de pouvoir également tracer son transfert vers d'autres sites de stockage", indique également Cécile Lagardère.

Accompagnés par l'intégrateur Frequentiel, les équipes du CHU de Nice et du consortium ont mis en place depuis juillet 2010 des étiquettes RFID pour tracer les prélèvements thoraciques au moyen de terminaux portables RFID Workabout Prode Psion.

"Aujourd'hui, l'objectif du CHU de Nice est de poursuivre le projet en travaillant d'une part sur la problématique de l'échange des prélèvements entre différents établissements. Et d'autre part sur la question de la longévité de la solution pour comprendre par exemple comment nous accéderons aux données après de nombreuses années de stockage", signale la responsable intégration et applications à la DSI du CHU de Nice.