En épluchant les petites annonces, il devient vite agaçant de constater
que la plupart des offres sont destinées aux profils disposant de plus de deux
ans d'expérience. Un critère qui n'est pourtant pas aussi implacable qu'il n'y
paraît. Une solution possible : ne pas faire d'impasse sur ses aptitudes
ou ses expériences, comme les emplois d'été, sa participation à une activité
sportive ou culturelle
Et valoriser de cette manière sa candidature.
Les jeunes informaticiens sont moins touchés
par ce manque d'expérience |
D'autant plus que - comme le souligne dans son témoignage Benoit Clément,
ingénieur nouvelles technologies du CNED - les formations actuelles offrent
aux étudiants une porte grande ouverte vers la professionnalisation. Ce dernier,
diplômé de l'Université de Technologie de Compiègne, n'a ainsi connu qu'une très
courte période de recherche d'emploi. "Sur un total de trois années de formation,
j'ai effectué bout à bout un an de stage. Expériences auxquelles il est possible
d'additionner les missions réalisées en junior entreprise. Mon poste de Président
a pesé en plus dans la balance", illustre Benoit Clément (lire le témoignage
complet ).
Pour le secteur informatique, comme le montrent les derniers plans de recrutement
prévus par les SSII, les jeunes tout juste sortis d'école sont moins touchés
par ce manque d'expérience. "Les jeunes diplômés subissent de moins en moins
cette discrimination", confirme Jérémie Lemaître. Désormais, un junior peut
accéder plus facilement à un poste dans la gestion technique et fonctionnelle
d'un projet. "Par contre, l'étape technique reste encore très fortement appréciée",
avertit le professionnel.
Le conseil de Benoit Clément,
ingénieur nouvelles technologies du CNED |
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» "Il faut s'imposer une ligne
directrice dans le choix de ses stages. Pour ce faire, il est nécessaire de
connaître le métier auquel on se destine" |