Emploi IT 2009 : hausse du chômage, maintien des salaires Les grandes entreprises informatiques licencient

Un plan de licenciements de 5 000 personnes chez Microsoft

Dans le détail, de nombreuses entreprises du secteur informatique ont eu à faire face à des plans de suppressions d'emplois. Dès le premier trimestre 2009, le cabinet d'étude Computer Economics prévoyait que 46% des sociétés IT américaines réduiraient leur effectif en 2009. Le turn over devait lui chuter de 5% à 3%.

De fait, dès mai 2009, Microsoft annonçait une seconde vague de suppressions de postes, 3 000 personnes étant concernées, après 1 400 emplois supprimés dans un premier temps. Au total, c'est un plan de licenciements de 5 000 postes qui est prévu de janvier 2009 à juin 2010.

De son côté, HP annonçait la suppression en France de 540 emplois. Yves de Talhouët, le P-DG France du numéro un mondial de la vente d'ordinateurs, justifiait cette décision par une baisse du chiffre d'affaires de 20% au premier trimestre de l'exercice 2009.

9 000 suppressions de postes chez IBM

Oracle, quant à lui, prenait la décision de se séparer de 1 000 employés en Europe, dont 250 en France, pour 1 600 personnes employées dans l'Hexagone. A noter que les résultats de l'entreprise n'ont pas été mauvais (avec un CA en hausse de 2%), comparé à ceux des autres acteurs du secteur.

Des plans de suppressions de postes chez Fujitsu Services et Accenture

En août 2009, suite à la publication des résultats du second trimestre, on apprenait que d'autres grandes sociétés IT décidaient de supprimer des emplois. Fujitsu Services, Accenture et IBM annonçaient respectivement des réductions d'effectif de 1 200, 336 et 9 000 personnes à travers le monde.

La fin de l'année non plus n'apporte pas de bonnes nouvelles puisque, cette fois, c'est Nokia Siemens Networks qui s'apprête à licencier 5 800 salariés, soit 9% de sa masse salariale. Au troisième trimestre 2009, le chiffre d'affaires de la société était en baisse de 21% par rapport à la même période en 2008. Mais c'est surtout la perte de 1,1 milliard d'euros, contre un gain de 2 millions d'euros au trimestre précédent, qui scelle la décision de ces licenciements.