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La demande en matière de télécommunications est très variable et certainement moins solide que dans les réseaux. A la fin des années 2000, la bulle Internet a par exemple fait les beaux jours des écoles d'ingénieurs réseaux et télécoms, avec en parallèle des salaires qui s'envolaient. Mais entre 2001 et 2004, l'inverse se produit : salaires à la baisse et emploi en berne. Le domaine des réseaux a été depuis fortement chamboulé.

L'ouverture à la concurrence sur le marché des télécommunications fixes et mobiles donne la possibilité à des ingénieurs de s'épanouir dans des petites PME innovantes qui tentent de conquérir le marché. La convergence qui a longtemps signifié des économies sur les coûts, est désormais valorisée par les fournisseurs comme un ajout de services. Le marché est cependant toujours tourné vers la réduction des coûts, l'externalisation et les services tout en un.

Ce qui se traduit sur les métiers par des ingénieurs réseau multi compétences, et capables de s'adapter surtout aux usages de demain. Autre changement notable, le métier des réseaux et des télécoms est gagné par l'univers du logiciel. Des acteurs comme Microsoft, Symbian, Oracle, SAP, Adobe s'intéressent de près aux terminaux mobiles et développent de plus en plus d'interfaces réseaux qui servent de plate-formes aux développements d'applications.

Un métier moins technique mais plus complexe et porté sur le logiciel

Suivant la mondialisation des affaires, les projets réseaux se révèlent de plus en plus globaux. Mais pour confier l'intégralité de son réseau à un tiers, les clients demandent en retour une implantation qui colle à la sienne. Il en résulte une ouverture du métier d'ingénieur réseau vers l'international que ce soit pour des missions de courte ou de longue durée.

La multiplication des équipements réseaux, associée à la "logiciellisation" du secteur ont contribué à rendre le métier moins technique mais aussi plus complexe. L'ouverture sur Internet et les échanges de données de tiers à tiers (fournisseurs et clients) font de la sécurité réseau un élément critique. Là encore, de nombreux outils viennent se superposer et ajoutent une nouvelle complexité au réseau et des liens d'interdépendance (pare-feu, antivirus de messagerie, IDS / IPS, biométrie...).

Enfin, l'informatique embarquée développe un nouveau marché grâce à la maturité des réseaux sans fil et notamment du WiFi. Des nouveaux postes sont à pourvoir aussi bien auprès des industriels (automobile, aéronautique, transport et logistique, jeux), que du grand public pour concevoir la maison numérique de demain. Dans ce cadre, les communications de machine à machine (M2M) prennent un nouvel essor.



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