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Le déontologue, un pilier de la sécurité du système d'information

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Responsable juridique des données, le DSI peut se retrouver dans une situation délicate si les informations issues des activités d'intelligence économique de son entreprise sont utilisées sans discernement.

L'université américaine Robert Morris explique dans une étude que le marché de l'intelligence économique vaut 2 milliards de dollars par an à l'échelle mondiale. Par ailleurs, 60% des grandes entreprises dans le monde affirment ouvertement pratiquer une telle activité. En France, les entreprises qui pratiquent ce type d'activité le font à 72% pour conquérir des parts de marché selon une étude SVETIC de 2007.

Dans cette situation de plus en plus fréquente, l'aide du déontologue consistera à apporter un éclairage juridique et comportemental afin de fixer des règles concernant le traitement des informations.

Ces règles sont issues de ce vaste champs nommé "éthique des affaires", venu du monde des affaires anglo-saxon. L'idée est pour le déontologue de déterminer l'ensemble des règles acceptables en termes d'intelligence économique. L'intelligence éthique sera le résultat final de l'intelligence économique modérée par le système d'information selon la nature des informations collectées.

 

 

Passé au filtre du système d'information, l'intelligence économique se plie aux normes de l'éthique, si ce n'est au moins de la loi.

© IECI

 

 

Les informations blanches (cf. schéma extrait du colloque Intelligence Economique et Compétition Internationale organisé en novembre 2006 par le groupe ESCE et le CEREGE), c'est-à-dire qui ne contiennent aucun risque juridique d'usage, seront directement et librement accessibles par le biais du système d'information de l'entreprise.

Les informations grises, accessibles indirectement et de manière détournée seront celles dont l'usage sera le plus délcat à déterminer. Les connaissances juridiques du déontologues seront ici capitales pour la DSI. Les informations noires enfin, collectées de manière illégale, illégitime, voire par espionnage devront être rejetées par la DSI, sous le contrôle du déontologue.

C'est dans ce contexte que les entreprises françaises, sous la pression de la CNIL et de la loi Informatique et liberté de 2004 nomment, ont progressivement mis en place des "Correspondants Informatique et Liberté".

Ces derniers garantissent aux entreprises le respect de la politique éthique de l'organisation, mais aussi et surtout la capacité de former, assister et conseiller l'ensemble des acteurs concernés par ces problématiques, en premier lieu les DSI. Ils ont sur ce point la responsabilité d'assurer le suivi, l'évaluation des systèmes d'audit et de contrôle interne, de plus en plus souvent reliés aux bases de données de l'entreprise par les logiciels de Business Intelligence ou plus largement par les ERP des entreprises.

 


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