Gérer les pics de demande en ligne lors des Jeux Olympiques 2012

Sans surprise, des millions de personnes dans le monde ont suivi les Jeux Olympiques cet été, sur leurs ordinateurs de bureau ou portables, leurs tablettes et leurs smartphones.

Une récente étude conduite auprès de 3 500 personnes au Royaume-Uni, en France, en Allemagne et aux Pays-Bas, a révélé que près de la moitié de personnes consultées comptait utiliser Internet pour suivre les compétitions olympiques. Parmi elles, 18,2 % (près d’une sur cinq) avaient l’intention d’assister à un plus grand nombre de compétitions en ligne que lors des Jeux précédents.
La BBC, le télédiffuseur national au Royaume-Uni, s’était engagé à couvrir en direct chaque minute de toutes les compétitions olympiques. Les spectateurs pouvaient y assister depuis le site web BBC Sports, depuis des services de télévision interactive numérique, et via BBC Mobile. Toutes les émissions étaient mises à la disposition des autres diffuseurs.
Au niveau mondial, quasiment tous les grands diffuseurs ont un système de télévision Internet, et les utilisateurs s’attendent de plus en plus à un streaming vidéo en ligne sans interruption de haute qualité.
Les Jeux Olympiques se sont traduits par un nombre plus élevé de spectateurs en ligne, qui ont regardé des compétitions en direct ou suivi les actualités et les résultats, générant d’importants pics de demandes. Malgré tout, les diffuseurs ont du s’assurer d’être en mesure de fournir des services homogènes et sans interruption.
L'étude a constaté qu’une grande majorité des spectateurs (56,5 %) n’attendront pas plus de deux minutes avant de chercher une autre source lors d’un streaming vidéo de mauvaise qualité. En conséquence,  les diffuseurs ont peu de marge de manœuvre.
En l’absence d’une gestion et planification appropriées, les pics de demande contrarient l’utilisation d’Internet de plusieurs façons. Le chargement des vidéos ou leur mise en tampon peut être ralenti, et les sites peuvent même s’arrêter totalement s’ils sont incapables de répondre à la demande. Par ailleurs, la connexion même du spectateur peut manquer de fiabilité ou de bande passante, ce qui se répercutera sur la qualité de l’affichage des vidéos. Le diffuseur n’a que peu ou pas d’influence sur ce point, mais le spectateur le jugera néanmoins en fonction de ce qu’il verra.
Tous ces problèmes peuvent diminuer les revenus des services payés
et des publicités, mais aussi avoir un impact sur la réputation et le nom de la marque.

D’où la question : que peuvent faire les diffuseurs pour se préparer aux pointes inévitables de la demande en ligne durant les évènements sportifs ?

L’une des possibilités est d’investir lourdement dans l’infrastructure soutenant les services de vidéo en ligne, en augmentant le nombre de serveurs web. Ceci pourrait garantir à une entreprise d’être prêt à faire face à la croissance de la demande. Mais le trafic web est rarement constant, ce qui ne facilite pas la prévision de la croissance. Il faut donc une solution capable de faire évoluer la capacité au meilleur coût et de basculer entre les diverses plates-formes de déploiement selon les besoins.
En outre et d’un point de vue technologique, le fait d’ajouter des serveurs web ne suffira pas à résoudre le problème. Il convient plutôt d’utiliser un ADC (contrôleur de mise à disposition d’applications) pour optimiser l’infrastructure de serveurs en place, accélérer le trafic et lui attribuer des priorités, gérer la sécurité, et apporter un point de contrôle.
Les ADC peuvent contribuer de plusieurs façons à la qualité, à la rapidité et à la fiabilité de la connexion :

Mise en cache et optimisation du contenu
L’optimisation et la mise en cache du contenu accélèrent la réponse et peuvent diviser par quatre le temps de chargement des pages. Ceci aura un impact direct sur le spectateur, lui assurant de ne pas rater un instant crucial des compétitions qu’il regarde en ligne.

Gestion du trafic du site et temps de chargement des pages
Le fait de mieux gérer le trafic peut conduire à identifier les utilisateurs prioritaires et à s’assurer d’optimiser leurs demandes et d’y répondre le plus efficacement possible. Pour améliorer la qualité de service, on pourra créer des règles basées sur le taux de requête et le type de bande passante, le routage et la compression.

S’attaquer aux ralentissements et réduire la latence
L’amélioration de la gestion des transactions sur le Web en les regroupant, en définissant leur priorité et en les traitant ensemble peut réduire le nombre d’allers-retours à grande distance via Internet. Ceci réduit la latence totale lors de l’accès à un site éloigné. En outre, la compression des images réduit la bande passante nécessaire, ce qui accélère les accès et améliore les performances.

Équilibrage de charge
En étudiant le trafic applicatif et en le traitant, il devient possible de présenter le mieux possible les requêtes aux serveurs web et d’application. Ceci améliore l’efficacité, l’administration et le partage de la charge, réduisant les risques de surcharge de serveur et d’effondrement du site.
Le trafic peut aussi être géré en temps réel de manière à répartir le plus efficacement possible les pics, dès qu’ils surviennent, entre un ensemble de serveurs web capable d’évoluer automatiquement pour gérer toute augmentation de la demande.

Étude de cas : un site web de sports, très fréquenté, pendant les Jeux Olympiques
Avant même que les premières compétitions aient débuté, le diffuseur était victime de son succès. Les spectateurs se pressaient sur le site par centaines de milliers, et l’infrastructure d’hébergement commençait à souffrir de problèmes de bande passante. Avec aussi peu de temps avant le début des compétitions, il fallait agir. Il était impensable de ne pas satisfaire les spectateurs.
Le délai était trop court pour renforcer l’infrastructure, aussi le diffuseur s’est tourné vers une solution ADC. En quelques heures, il a pu télécharger, tester et évaluer le logiciel avant de le mettre en place et en action.
La solution ADC a géré le trafic et l’a déchargé, appliquant des options de mise en cache qui on réduit la charge sur le site web ainsi que les points noirs sur le réseau.
La solution ADC a réduit la charge pesant sur l’infrastructure d’application, en appliquant une mise en tampon au niveau du réseau, l’optimisation des protocoles, et des mesures en fonction des applications comme la mise en cache et la compression dynamique. Elle a ainsi réduit la latence, augmenté la capacité, amélioré la disponibilité et optimisé le service pour tous les utilisateurs. Les amateurs sont ainsi assurés d’un spectacle en ligne de qualité homogène, que ce soit pour un week-end majeur comme pour tout le reste de la saison.
Les Jeux Olympiques de cet été et d’autres grands événements sportifs comme l’Euro de Football 2012 peuvent transformer les habitudes des internautes. Les diffuseurs doivent être préparés pour assurer la qualité quelle que soit la demande, sinon, les spectateurs iront très vite voir ailleurs.