Assurer l’avenir de votre IBM i
Comment assurer la gestion d’un système encore très apprécié dans les entreprises : l’OS400 aujourd'hui renommé IBM i ?
Sa fin a beau être annoncée tous les ans, il
est toujours incontournable dans de nombreuses entreprises, plus de 20 ans
après sa première commercialisation. L’AS/400, rebaptisé IBM i aujourd’hui, a
encore de belles heures devant lui. Selon les dernières données communiquées
par IBM, plus de 150 000 serveurs dans le monde tourneraient actuellement
sur cet environnement. Un parc qui représente environ 100 000 clients et
que Big Blue a bien l’intention de conserver, voire d’augmenter.
Le 11 avril 2012, l’entreprise d’Armonk
(New-York) dévoilait ses nouvelles infrastructures : les PureSystems.
Descendants des systèmes experts, ces nouvelles machines dédiées à la mise en
place de clouds privés dans les entreprises sont présentées par IBM comme une
véritable révolution dans le monde de l’IT. Signe de l’engagement d’IBM envers
son système d’exploitation, la nouvelle famille PureSystems supporte les OS IBM
i de la même manière que AIX, Red Hat, Suse, les hyperviseurs x86 majeurs
(VMware, Hyper-V ou KVM) ou encore Windows. L’avenir du SystemI est ainsi
bien tracé. Il est positionné au même niveau qu’un Windows ou un Linux dans une
machine qui va être capable de gérer l’ensemble de ces environnements ;
les logiciels de management centralisé et d’automatisation des opérations
intègrent dès leur conception et dans les « roadmaps » la prise en
charge de ces différents environnements et c’est un véritable avantage pour les
sociétés qui doivent consolider des environnements hétérogènes, en harmoniser
et optimiser la gestion au quotidien.
Un
système simple et robuste
IBM poursuit donc ses investissements dans
une plateforme vue par d’aucuns comme vieillissante, et maintient la recherche
et les développements pour continuer à la faire évoluer. Tous prédisaient
la fin de vie de l’AS/400, or on constate que les attentes du marché ont
tendance à converger vers ce type de système. Beaucoup de sociétés ne
veulent pas mettre en place d’organisation importante autour de leur
informatique et recherchent un système simple et robuste simplement pour
délivrer leurs applications. Une situation que l’on retrouve particulièrement
dans de nombreuses PME aux compétences IT parfois limitées.
Globalement, les systèmes AS/400 sont
reconnus dans les entreprises pour leur fiabilité et leur robustesse. Le
lancement des PureSystems est donc une bonne occasion de consolider une
infrastructure hétérogène existante avec un hardware de dernière génération, la
plupart des entreprises utilisatrices d’IBM i disposant également de serveurs
Windows, Linux ou Aix. Une hétérogénéité largement prise en compte par les
solutions IBM qui, encore aujourd’hui, conservent malgré tout une image
d’environnement fermé.
Des
compétences difficiles à trouver. Problème récurrent pour les entreprises
utilisatrices de systèmes IBM i : la pénurie de compétences qui entoure
l’OS. Les jeunes qui sortent aujourd’hui des écoles d’informatiques n’ont pas
été formés sur ces environnements. IBM a essaie de pallier à ce problème en mettant en place des partenariats avec
les universités et établissements de formation, mais il existe actuellement un véritable manque de
ressources humaines dans ce secteur, en effet ceux qui sortent de l’école
n’ont, souvent, jamais connu l’AS/400. S’ils ont baigné ‘dans l’open-source’
dans les écoles et les universités, et deviennent directeurs informatiques,
l’IBM i ne sera pas forcément leur premier choix pour bâtir une infrastructure.
Une situation qui n’est toutefois pas spécifique à l’IBM i puisque les technologies
de virtualisation de type VMware, par exemple, souffrent de la même pénurie de
compétences.
C’est notamment sur ce point que peuvent
intervenir un intégrateur et ses équipes techniques spécialisées en
administrant les machines à distance, en mode projet lorsqu’il s’agit de les
faire évoluer ou en les infogérant complètement. Le Datacenter est une chose,
mais ensuite il y a les équipes opérationnelles dédiées pour assurer toutes les
activités d’infogérance, de supervision, de gestion du changement et des incidents
ou encore de configuration.
Des
experts multiplateformes
La complexité croissante de l’IT génère un
besoin en compétences pluridisciplinaires, aussi bien sur l’IBM i, que sur les
environnements Windows, sur la virtualisation, le réseau, le stockage ou la
sauvegarde. Il peut convenir d’opter pour une approche transversale des
infrastructures en essayant de déployer toutes les compétences requises par ces
projets d’évolution ou de transformation. Certains ont fait le choix de
fonctionner en silos ou en spécialisation sur des « niches » et de se
positionner sur une ligne de produits alors qu’il est également possible de
choisir une orientation clients pour répondre à l’hétérogénéité et à la
complexité croissante des infrastructures, tant dans les phases d’évaluation,
de conception que dans les phases de management des projets ou de production.
L’essentiel est de trouver la plateforme qui
conviendra le mieux à l’usage métier du client. Une décision propre à la
stratégie de l’entreprise, sa culture, ses compétences, auxquelles il est
nécessaire de s’adapter. Un client AS/400 n’a pas qu’un système AS/400. Il est
important que des experts maîtrisent la pluralité des environnements
professionnels afin d’optimiser au mieux l’infrastructure et garantir la
bonne intégration des technologies et un bon niveau d’exploitabilité IT.