Comment une mauvaise visibilité du réseau peut-elle conduire à un diagnostic erroné des problèmes de performance ?

Les réseaux d'entreprise connectent les employés, les clients et les partenaires entre eux et soutiennent les entreprises dans leur travail au quotidien. Ils servent également de plate-forme pour développer l'activité commerciale.

Les réseaux d'entreprise évoluent sans cesse sous l'impact de tendances comme le Cloud, la virtualisation et l'informatique mobile. Pour disposer d'un meilleur contrôle et réduire les coûts, les entreprises déplacent les données, le stockage et le serveur vers des environnements centralisés.

Malheureusement, plus les fichiers et applications sont éloignés des utilisateurs finaux,  plus les problèmes de latence et de bande passante se font sentir. Pour autant les utilisateurs continuent d'attendre un maximum de fiabilité, de stabilité et de performances de la part du réseau, qu'ils soient au bureau, en déplacement ou chez eux. Et contrairement à ce que l’on peut croire, il devient généralement bien plus difficile de localiser la source de ces problèmes.

Le problème de la visibilité du réseau. Les utilisateurs dépendant de plus en plus du réseau, ils ont tendance à l’accuser à tord de toutes les difficultés rencontrées, notamment lorsqu'ils ne peuvent plus accéder à leurs données. Même si le réseau est parfois coupable, le ralentissement d'une application ou des performances a souvent une cause sans rapport avec le réseau. Les responsables réseau cherchent alors à résoudre un problème qui réside ailleurs, au prix d'efforts inutiles et d'une grande frustration.
Les services informatiques aimeraient donc avoir une visibilité complète sur leurs réseaux (LAN et WAN), afin de résoudre tout problème de performance, de préférence avant qu'ils n'aient un impact sur l’activité. Malheureusement, il arrive bien souvent que l’on découvre l'existence d'un problème seulement quand un utilisateur appelle le support technique. Le temps que la cause soit identifiée et le problème réglé, le mécontentement des utilisateurs a souvent grandi.
Le problème est encore aggravé pour ceux qui n'ont qu'une vague idée de ce qui se passe en réalité sur leur réseau : les applications, les serveurs et les employés qui utilisent le réseau, ainsi que toutes les interdépendances. Cette ignorance rend difficile la surveillance et la résolution des problèmes, notamment lors de la planification de projets informatiques comme la consolidation, la reprise après sinistre ou l'informatique Cloud. Il est tout simplement impossible de modifier le réseau sans le perturber, sauf si les équipements informatiques sont correctement identifiés et cartographiés.

La solution : la gestion des performances du réseau (NPM) basée sur l'analyse automatique.
En réalité, le meilleur moyen de garder la maîtrise du réseau consiste à le gérer de façon préventive, en se basant sur une analyse comportementale. En associant cette analyse avec un processus efficace de découverte et de cartographie des dépendances, on peut détecter et résoudre rapidement les problèmes de performance de l'informatique, avant qu'ils n'aient un impact sur l'activité.

Les solutions de gestion des performances du réseau (NPM) sont basées sur une analyse automatique. Elles consignent et surveillent automatiquement des dizaines de mesures de performance, et envoient à l'informatique des alertes préventives en cas de changements significatifs. Ainsi, le service informatique peut souvent réagir avant même que les utilisateurs n'aient ressenti une dégradation des performances pour une application ou le réseau. Et lorsqu'un problème est signalé, la source est identifiée rapidement, permettant aux informaticiens de s'attaquer efficacement à sa résolution.

L’autre outil important pour gérer les performances du réseau est l'utilisation de programmes de cartographie des dépendances et de découverte à partir des flux. La fonction de découverte sert à cartographier les outils informatiques et leurs dépendances. Elle identifie tous les composants (serveurs d'application, serveurs web, équilibreurs de charge, bases de données, serveurs d'authentification, composants réseau, etc.) utilisés pour fournir un service d'applications aux utilisateurs.
Le fait de comprendre les dépendances d'une application facilite la détection des causes d'un ralentissement des performances. Mais ceci permet aussi de mettre en place en toute confiance la consolidation et la virtualisation de l'informatique, les initiatives Cloud et d'autres modifications du réseau.
Aujourd'hui, le fait que l'équipe informatique dispose d'une vision exacte et actualisée du réseau, au niveau des applications comme des services, devient davantage la règle que l'exception.

Les résultats. Le cabinet d'analyse IDC a récemment conduit une étude impliquant des clients de Riverbed Technology. Il a constaté que la mise en œuvre d'outils de NPM réduisait de 83 % la durée moyenne de résolution d'un incident informatique, et de 87 % celle d'un appel au support technique. En outre, le nombre d'incidents conduisant à l'arrêt du service était réduit d'un tiers, et leur durée de plus de moitié.
Enfin, un tableau de bord complet peut apporter plus qu'un simple contrôle : il peut faciliter la planification à long terme et la mise en place de règles équitables d'utilisation du réseau, ce qui peut avoir des avantages significatifs pour les utilisateurs comme pour l'entreprise.

Conclusion. Les réseaux d'entreprise évoluent parallèlement à l'avènement du Cloud computing, de la virtualisation, des applications exigeantes en bande passante ou à faible latence (comme la vidéo), et de l'informatique mobile.
Il devient donc de plus en plus difficile de les gérer et de maintenir des performances et une sécurité élevées. Mais l'utilisation de solutions de NPM à base d'analyse et d'une approche combinant la surveillance du réseau et des applications permet au service informatique de s'attaquer presque instantanément aux problèmes. L’équipe peut également mieux allouer les ressources réseau et aligner étroitement l’informatique à l'activité de l’entreprise et aux objectifs opérationnels.