SEO, que se passe-t-il donc avec l'IA ?

Nombre de clients sont perplexes devant le manque de cohérence de Google en réponse à leurs actions SEO. Inévitablement, ceux-ci s'interrogent. Mais si tout cela n'était que complètement logique ?

Notamment ceux qui pensent travailler plus proprement que d'autres et qui voient pourtant leur site stagner, voire reculer. Il est presque normal alors qu'ils se demandent s'il ne faut pas virer carrément BlackHat. Certains commentaires frôlent même le désespoir…
Pour le moment, ceux qui utilisent l'artillerie lourde s'imaginent être à l'abri même s'ils se rendent compte que ça ne fonctionne plus comme avant : ce n'est plus aussi logique.
Google serait-il devenu fou ? Les 200 critères de pertinence auraient-ils disparu ?
Pourtant ce qui se passe est très rationnel et presque prévisible.
Est-ce l'IA de Google qui n'aime pas mon site ?
Au-delà du vocable "Intelligence artificielle", complètement trompeur quel que soit le domaine, le fait est que nous constatons des réactions "épidermiques" de la part du moteur qui travaille souvent dans le sens qui ne nous arrange pas.
Mais l'IA est un abus de langage tellement exagéré que rien que le mettre dans cette chronique me fait mal aux doigts !
Pas d'émotions chez Google, pas de ressenti, pas de jugement. L'usage du terme IA est du simple marketing : l’IA actuelle est juste de l'imitation.
Je vais expliquer par une petite histoire à quoi revient la prétendue IA :
"Un jour Paul raconte une blague à son singe. Le singe ne réagit pas. Le cousin de Paul arrive et Paul lui raconte la même histoire drôle. Le cousin explose de rire et le singe, imitant le cousin, se met aussi à rire".
L'IA est factice, c'est juste de l'imitation, rien d'autre. Le pire est que ça imite aussi bien les bonnes choses que les mauvaises. Le "machine learning", qui est utilisé par l'IA sans en faire totalement partie, ne fait qu'apprendre des actions constatées, sans porter le moindre jugement de valeur.
Revenons sur le sujet de la rationalité de ce qui se passe en SEO aujourd'hui.
Je confirme que tout ce qui arrive est finalement très rationnel.
La visibilité d'un site est dépendante de très nombreux critères, dont les plus importants fonctionnent en cascade. Tout le monde aura compris, je pense en particulier aux liens.
Auparavant, quand nous avions un lien qui arrivait d'un site, ce site émetteur lui-même recevait des liens en provenance d'autres sites, ces autres sites en recevaient aussi, etc. tout allait bien dans le meilleur des mondes, car c'était automatique, pour ainsi dire mécanique : cela fonctionnait en cascade, tout était prévisible ou presque.
Nous noterons dans ce qui précède l'effet "cascade" qui a un rôle important dans ce qui va suivre.
Qu'est-ce qu'un lien aujourd'hui ?
Aujourd'hui, selon ma propre R&D, 1/3 du jus des liens est "structurel" (mécanique), et 2/3 sémantique.
Sémantique ne veut pas dire avec une ancre exacte sur l'intitulé de lien : ce ne serait pas de la sémantique mais du bourrinage ! 
La sémantique, c'est donner un sens aux actions que nous réalisons. Si nous voulons qu'un internaute clique sur un lien, il faut qu'il ait une raison de le faire.
Il va donc falloir qu'à proximité de chaque lien se trouvent quelques mots précis afin que lui-même ET Google puissent réaliser une prédiction de ce qu'il devrait trouver derrière le lien. Cette prédiction si elle se réalise correctement sera l'équivalent d'une satisfaction probable de l'internaute. Il faut donc introduire et expliquer ce qui se trouve derrière le lien. D’une certaine manière, nous faisons une promesse.
Du coup, à quelques endroits que se trouve l'impossibilité de réaliser une prédiction correcte dans la cascade, par insuffisance d’éléments ou par tromperie, le lien perd la presque totalité de sa valeur et la chaîne est presque perdue pour toute la partie en amont de la rupture de sens.
Ce serait un désastre si c'est le lien que reçoit justement notre site, au premier degré. Là, pratiquement tout est perdu.
Selon le soin que nous exigeons de nous-mêmes dans nos actions SEO, le SEO peut devenir plutôt croustillant. Mais pour ceux qui travaillent "à la papa" , la mauvaise nouvelle est que la part de la sémantique dans le netlinking tend à aller vers 100%.
Il se peut aussi que d'autres facteurs viennent mettre le lien à 0. C'est la volonté affichée de Google lorsqu'il détecte un site vendant des liens, mais ça, c'est hors sémantique.
Heureusement, il y a la sémantique que nous pouvons mettre sur notre site, celle-ci est totalement maîtrisée.
Mon analyse peut, bien sûr, être confrontée à votre propre expérience.
Juste une chose pour finir : pensez aussi à l'endroit où pointe le lien provenant d'une autre page. Idéalement, il s'agit d'un paragraphe précis et non pas de la page tout entière. Là aussi, il faudra confirmer la prédiction…
Quoi qu'il en soit, maillage interne et cocons sémantiques ont de beaux jours devant eux ! "Donner de l'amour" à nos contenus et à nos internautes ne peut que nous aider.