DevOoops : des verrouillages inattendus

Pour qu'un programme DevOps soit optimisé, il est essentiel de disposer d'une solution technologique capable de stocker de manière sécurisée et centralisée les identifiants des utilisateurs des machines.

Lorsqu’une entreprise automatise des déploiements selon l’approche « configuration as code », elle doit s’assurer que les protections adéquates sont mises en place (à savoir un système de validation de configuration). Si cela n’est pas fait, elle risque de bloquer son propre accès et de se retrouver obligée de se connecter manuellement à chaque machine pour corriger les erreurs chaque fois qu'une modification incorrecte est transmise et déployée.

Pour qu'un programme DevOps soit optimisé, il est essentiel de disposer d'une solution technologique capable de stocker de manière sécurisée et centralisée les identifiants des utilisateurs des machines. La raison est simple. Quand l’entreprise devra intervenir sur des comptes, il sera plus simple d'utiliser un script à exécution rapide pour se connecter et résoudre ainsi les problèmes de verrouillage si le stockage des identifiants est centralisé.

Comment résoudre ces problèmes de verrouillage ? Comment éviter qu'une erreur « DevOoops » ne vienne compromettre les progrès ? La solution dépend du cycle de développement et de déploiement logiciels. Voici plusieurs approches possibles :

  • Il est possible d’utiliser plusieurs environnements de simulation et de pré-production qui partagent les mêmes configurations que l'environnement de production. Ainsi, avant même d'essayer de déployer une application ou une nouvelle configuration dans son environnement de production, l’entreprise sait qu'elle a plusieurs fois été correctement déployée dans des situations similaires.
  • Il est également possible de configurer l'exécution de scripts de validation après chaque déploiement pour vérifier certains points, par exemple si le compte X peut se connecter à l'environnement Y. Ces scripts doivent comporter des indicateurs simples ou avancés pour déterminer le succès ou l'échec du processus. De cette façon, après chaque déploiement d'artefact, les scripts seront immédiatement exécutés au démarrage du système et chaque étape est ainsi automatiquement vérifiée, pour savoir si l’exécution a réussi ou échoué.

Si l’entreprise opte pour le déploiement en continu, elle devra également repérer les configurations défectueuses avant qu'elles ne se propagent à plusieurs serveurs ou grappes de serveurs. Il faudra alors valider le déploiement et la configuration en permanence : avant de passer à l'étape de production, après avoir apporté des modifications au premier déploiement, puis à la fin de toutes les étapes ultérieures.

Cela limitera les mauvaises surprises et permettra de mettre en place une validation en continu axée sur la qualité non seulement pour le code de l’application mais également pour l’environnement. En prévenant les problèmes de verrouillage inattendu, l’entreprise réduira les risques, économisera du temps et épargnera une mauvaise expérience utilisateur à ses clients.

Ainsi, il est nécessaire d’intégrer des contrôles qualité aux processus en automatisant les tests dès les premières étapes. Il est ici crucial de valider toutes les modifications aussi rapidement et souvent que possible. Il faudra également mettre en place les processus de validation adéquats pour les modifications apportées au code de l'application, mais également aux fichiers de configuration qui gèrent les environnements. Pour poursuivre l'automatisation des processus en vue de mettre en place une culture DevOps, l’entreprise devra élaborer une stratégie de gestion des identifiants et des informations confidentielles pour ses initiatives DevOps et ses systèmes de production.