Go Sport affine ses indicateurs de pilotage des approvisionnements Un pilotage plus fin des réapprovisionnements

arnaud scheffer est directeur achat adjoint du groupe go sport
Arnaud Scheffer est directeur achat adjoint du Groupe GO Sport © GO Sport

Un projet initié dans le cadre d'une migration vers SAP

En 2007 et 2008, Go Sport se lance dans une migration de son système d'information maison vers le progiciel de gestion SAP. Le chantier amène le groupe à envisager une refonte de son application d'aide à la décision.

Un outil dont l'enseigne de distribution d'articles de sports et de loisirs se sert pour évaluer le taux de disponibilité des produits en magasins. Jusqu'alors, l'indicateur en question était extrait du logiciel de Business Intelligence d'Hyperion, puis repris manuellement dans un requêteur reposant sur une base Microsoft Access.

"Dans le cadre de la migration du système d'information, notre outil décisionnel devait basculer vers la brique BI de SAP : BW", indique Arnaud Scheffer, directeur achat adjoint chez Go Sport. Le groupe décide de profiter du projet pour revoir sa politique d'indicateurs. Il fait appel à un consultant pour l'accompagner dans cette réflexion.

Une réactivité en matière de réapprovisionnement

Arbitrer sur le niveau de stock en fonction de la fréquence des ventes et de la performance financière des produits

Jusqu'alors, le calcul du taux de disponibilité des produits en magasins était réalisé à partir d'une photo des stocks le vendredi soir. "En vue d'avoir une meilleure vision sur l'activité des magasins, l'idée était d'affiner cet indicateur, en le faisant reposer sur un suivi quotidien de la présence ou non dans chaque magasin de chacun des articles", détaille Arnaud Scheffer. "Le nouvel indicateur devait permettre  par exemple de savoir qu'un article était disponible dans tel magasin du jeudi au samedi."

Une donnée qui permet d'être plus réactif en matière de réapprovisionnement, mais aussi d'arbitrer plus efficacement sur le niveau de stock nécessaire par produit, et ce en tenant compte de la fréquence des ventes de ce produit et de sa performance financière. Un produit qui rapporte plus que la moyenne peut en effet supporter un volume de stock plus important.