Jacques Leret, consultant associé chez Opus Conseils Antoine Crochet-Damais © Benchmark Group

 

Premier constat réalisé à l'issu du salon : l'arrivée à maturité du marché. "Nous disposons réellement de technologies intégrées capables de prendre en charge l'intégralité du cycle, de l'acquisition à l'archivage en passant par la publication", commente Jacques Leret, consultant associé chez Opus Conseils.

En 1999, l'Afnor publie une norme de préconisation sur les mécanismes d'archivage. En 2001, la valeur légale du document numérique est reconnue. "Il aura fallu néanmoins attendre 5 ans pour clarifier les choses en matière d'application de la loi, et que tous les acteurs se mettent d'accord sur la définition des termes", note le consultant. "Aujourd'hui, c'est chose faite. Sur ce point, l'Aproged a fait un gros travail de réflexion."

Depuis 2005 et la clarification du cadre légal, les projets se multiplient. "Les caisses de retraite et les banques avaient commencé dès 2003. Du fait des nombreux départs en retraite, les caisses de retraite ont fait face à une croissance d'activité à laquelle il fallait faire face. Pour la même raison, les banques ont dû palier à la chute de leur effectif par la mise en place de nouveaux moyens de productivité. La GED en faisait partie"

Aujourd'hui, l'ensemble des entreprises, des PME aux grands groupes, tous secteurs d'activité confondus, se lancent dans des projets de GED. "Et ce y compris dans l'industrie qui, pourtant, est un domaine plus regardant sur ce type de dépenses", souligne Jacques Leret.

"Auparavant, nous étions beaucoup sollicités sur des projets ponctuels, portant sur un fond documentaire particulier. Maintenant, les projets que nous suivons sont transverses, et couvrent tous les besoins de gestion de contenu d'entreprise. Dans les grandes sociétés, l'idée est notamment de se doter de centres mutualisés [ndlr pour la numérisation, l'éditique] avec à la clé des plates-formes de GED centralisées."

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