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Solutions. Vous fêtez cette année vos dix
ans d'existence. Pouvez-vous revenir sur les étapes
qui ont marqué Atelog depuis sa création
en 1992 ?
Michel
Métivier.
Après 20 ans passés en région parisienne,
j'ai eu envie de rentrer dans mon pays natal; le rachat
en 1992 de la société pour laquellle je
travaillais à l'époque m'a donc fourni
une excellente raison de le faire. Nous avons commencé
avec une équipe de trois personnes à faire
de la délégation de personnel en régie.
En 1994, avec le développement des architectures
client-serveur, nous nous sommes mis à faire
du développement logiciel dans nos locaux pour
Thomson et Bull, qui sont donc nos clients historiques.
1995 a marqué une autre étape importante
pour Atelog, puisque nous sommes devenus support pour
Coda Software. Nous avons abordé un nouveau virage
l'année suivante vers la micro-informatique,
en signant un contrat avec Origin - une filiale de Philips
- qui nous a confié
l'administration d'un parc de 2000 machines.
Vous étiez donc relativement
polyvalent jusqu'à cette époque ?
Oui. Et cela a continué,
puisqu'en 1997, nous avons étendu notre panel
d'expertise en nous lançant dans le secteur de
l'informatique industrielle, avec une solution de lecteurs
de codes à barres combinée à une
technologie de radio-fréquence.
Ce sont notamment nos relations historiques avec Thomson
qui nous ont aiguillé sur cette voie.
Faites-vous allusion à
des technologies telles que Wi-Fi (802.11b) ?
Non (sourire). Il
s'agissait à l'époque d'une technologie
propriétaire 433 MHz que nous avons mise au point
nous-mêmes. Nous avons créé une
solution d'interfaçage avec SAP, qui a permis
de remplacer la saisie clavier par un système
de lecture de codes à barres et de transmission
en direct des données récupérées
par le moyen d'ondes radio vers le système d'information
de nos clients. C'est comme cela que nous avons développé
un savoir-faire en matière de logistique et de
traçabilité, pour des sociétés
comme Thomson ou Bosch.
Comment
avez-vous abordé l'an 2000 et l'essor des technologies
Internet ?
En fait nous avons ouvert trois
chantiers en parallèle début 2000. Le
premier concernait l'édition logicielle, avec
le rachat de BNOSM et de son logiciel Théos,
une solution de gestion des affaires et comptabilité
analytique par les coûts.En même temps nous
avons créée une filiale en partenariat
avec TX Com, un distributeur de lecteurs codes à
barres, pour capitaliser sur notre expertise en la matière.
Et enfin, nous avons investi massivement dans les nouvelles
technologies et recruté plusieurs consultants
en organisation.
Quels
étaient alors les domaines de l'Internet sur
lesquels vous avez fait porter vos efforts ?
Nous
avons parié sur les techniques de workflow et
de travail coopératif, auxquelles je croyais
beaucoup à l'époque. Malheureusement,
il s'est assez rapidement avéré que notre
carnet de commandes n'était pas à la hauteur
des investissements que nous avions consenti en la matière,
et nous avons donc adopté une nouvelle stratégie
en 2001 pour faire face à cette situation. Nous
nous sommes rapprochés du groupe Ortim développement
et de sa filiale JJD Informatique, qui est aujourd'hui
actionnaire majoritaire dans notre capital. Cela nous
a permis de nous restructurer en fusionnant notre activité
de délégation de personnel avec JJD, et
de renforcer notre activité d'intégrateur
avec les produits d'ERP de Navision.
Quelles
sont les technologies les plus porteuses à l'avenir
et celles sur lesquelles vous pensez vous concentrer
en particulier ?
Nous
allons continuer à nous perfectionner sur les
technologies de développement Delphi, l'atelier
de développement de Borland, et Oracle, que ce
soit au niveau des serveurs d'applications ou des bases
de données avec PL/SQL. Nous sommes également
en train de travailler de concert avec des partenaires
comme Datalogic ou Orgasystem, un assembleur de Laval,
pour mettre au point des solutions de lecture de codes
à barres et de transmission Wi-Fi.
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