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Interviews

Michel Métivier
Fondateur et p-dg
Atelog

"Nous travaillons à la mise au point des solutions de lecture de codes à barres et de transmission Wi-Fi"
          

Société d'ingénierie angevine spécialiste du secteur des Télécoms et de l'horticulture, Atelog emploie aujourd'hui 35 personnes, pour un chiffre d'affaires de 15 millions de francs en 2001. La société créée par Michel Métivier vient de recevoir le prix start-up des Trophées de la Nouvelle Economie décerné à Angers. Retour en arrière sur l'histoire de la société avec son fondateur.

Propos recueillis par Marc Lemesle le 11 mars 2002 .

JDNet Solutions. Vous fêtez cette année vos dix ans d'existence. Pouvez-vous revenir sur les étapes qui ont marqué Atelog depuis sa création en 1992 ?
Michel Métivier. Après 20 ans passés en région parisienne, j'ai eu envie de rentrer dans mon pays natal; le rachat en 1992 de la société pour laquellle je travaillais à l'époque m'a donc fourni une excellente raison de le faire. Nous avons commencé avec une équipe de trois personnes à faire de la délégation de personnel en régie. En 1994, avec le développement des architectures client-serveur, nous nous sommes mis à faire du développement logiciel dans nos locaux pour Thomson et Bull, qui sont donc nos clients historiques. 1995 a marqué une autre étape importante pour Atelog, puisque nous sommes devenus support pour Coda Software. Nous avons abordé un nouveau virage l'année suivante vers la micro-informatique, en signant un contrat avec Origin - une filiale de Philips - qui nous a confié l'administration d'un parc de 2000 machines.

Vous étiez donc relativement polyvalent jusqu'à cette époque ?

Oui. Et cela a continué, puisqu'en 1997, nous avons étendu notre panel d'expertise en nous lançant dans le secteur de l'informatique industrielle, avec une solution de lecteurs de codes à barres combinée à une technologie de radio-fréquence. Ce sont notamment nos relations historiques avec Thomson qui nous ont aiguillé sur cette voie.

Faites-vous allusion à des technologies telles que Wi-Fi (802.11b) ?
Non (sourire). Il s'agissait à l'époque d'une technologie propriétaire 433 MHz que nous avons mise au point nous-mêmes. Nous avons créé une solution d'interfaçage avec SAP, qui a permis de remplacer la saisie clavier par un système de lecture de codes à barres et de transmission en direct des données récupérées par le moyen d'ondes radio vers le système d'information de nos clients. C'est comme cela que nous avons développé un savoir-faire en matière de logistique et de traçabilité, pour des sociétés comme Thomson ou Bosch.

Comment avez-vous abordé l'an 2000 et l'essor des technologies Internet ?
En fait nous avons ouvert trois chantiers en parallèle début 2000. Le premier concernait l'édition logicielle, avec le rachat de BNOSM et de son logiciel Théos, une solution de gestion des affaires et comptabilité analytique par les coûts.En même temps nous avons créée une filiale en partenariat avec TX Com, un distributeur de lecteurs codes à barres, pour capitaliser sur notre expertise en la matière. Et enfin, nous avons investi massivement dans les nouvelles technologies et recruté plusieurs consultants en organisation.

Quels étaient alors les domaines de l'Internet sur lesquels vous avez fait porter vos efforts ?
Nous avons parié sur les techniques de workflow et de travail coopératif, auxquelles je croyais beaucoup à l'époque. Malheureusement, il s'est assez rapidement avéré que notre carnet de commandes n'était pas à la hauteur des investissements que nous avions consenti en la matière, et nous avons donc adopté une nouvelle stratégie en 2001 pour faire face à cette situation. Nous nous sommes rapprochés du groupe Ortim développement et de sa filiale JJD Informatique, qui est aujourd'hui actionnaire majoritaire dans notre capital. Cela nous a permis de nous restructurer en fusionnant notre activité de délégation de personnel avec JJD, et de renforcer notre activité d'intégrateur avec les produits d'ERP de Navision.

Quelles sont les technologies les plus porteuses à l'avenir et celles sur lesquelles vous pensez vous concentrer en particulier ?
Nous allons continuer à nous perfectionner sur les technologies de développement Delphi, l'atelier de développement de Borland, et Oracle, que ce soit au niveau des serveurs d'applications ou des bases de données avec PL/SQL. Nous sommes également en train de travailler de concert avec des partenaires comme Datalogic ou Orgasystem, un assembleur de Laval, pour mettre au point des solutions de lecture de codes à barres et de transmission Wi-Fi.


Avant de fonder Atelog en 1992, Michel Métivier a été successivement ingénieur commercial (1983), directeur commercial (1986) puis directeur général (1990) de Logiciel Assistance, une SSII parisienne spécialisée dans les environnements Bull. Auparavant, le dirigeant d'Atelog a travaillé pendant neuf ans chez Bull à différents postes technico-commerciaux.

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