Les
produits de Compuware sont-ils capables de contrôler
la performance d'un applicatif tout au long de son cycle
de vie ?
Jean Luc Vegrinne.
Tout comme Mercury, Compuware couvre les trois stades
de la vie d'une application : le développement,
le test, et la production. Nous nous targuons même
d'un avantage au niveau de la phase de développement :
nos produits sont capables d'optimiser le code du logiciel
avant même le premier test. Les produits de Compuware
contrôlent le respect de cetaines règles
élémentaires du développement -
ainsi que les performances de l'architecture du code -
dés les premiers développements. Chez
Mercury au contraire, il faut placer l'application en
configuration de test : leurs produits restent
en dehors de la boîte noire du code, ils mesurent
les performances des applicatifs vus de l'extérieur.
Les
produits de Compuware sont basés sur différentes
technologies acquises au fil du temps. Cela veut-il
dire que les indices qu'ils produisent sont impossibles
à comparer ?
Les outils qui nous permettent de mesurer
la performance applicative en cours du développement,
de test ou de production sont effectivement issus de
technologies rachetées - c'est un fait.
Mais nous avons toujours intégré les équipes
de développement des éditeurs que nous
avons acquis à notre propre structure. Et évidemment,
nous avons fait en sorte que tous nos produits communiquent
facilement. Quant à la mesure principale pour
le test de performance - la mesure du temps de
réponse -, elle est intégrée
indifféremment à chacun de nos produits.
La métrique reste la même : on peut
donc la garder comme valeur de référence
tout au long du cycle de vie de l'applicatif.
Mercury
a développé un portail qui permet de garder
un oeil sur les métriques de son logiciel de
test tout au long de la vie de l'applicatif. On offre
la même fonction chez Compuware ?
La filiale
française de Compuware va lancer un produit qui
permettra de faire la même chose dans les jours
qui viennent. Ce portail sera entièrement
personnalisable, car nous avons fait le constat que
les entreprises ont des
besoins très différenciés :
l'une se concentrera sur une métrique X et l'autre
sur une métrique Y. Avouons tout de même
que Mercury a été le premier à
proposer une telle approche.
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