Journal du Net   Développeurs   Emploi   Management
 
 Linternaute   Journal des femmes   Copainsdavant 
 
 Séminaires   Evenements   Etudes 
Abonnements
 
RECHERCHER
 ANNUAIRES  Sociétés  Prestataires Carnet  Encyclopédie Progiciels Formations Fonds VOTRE HIGH TECH  Guides  Livres Prix Téléchargement 
 Interviews
Laurent Kauffmann
Directeur France de l'activité service
Storage Tek

 
"Il y a aujourd'hui une réflexion autour des technologies de stockage en place"
          
 
Entreprise américaine implantée en France depuis une quinzaine d'années, Storage Tek réalise un gros tiers de son chiffre d'affaires mondial dans le domaine du service. Spécialiste des matériels de stockage (robots automatisés, disques, SAN, etc.), la société développe également des solutions logicielles. Laurent Kauffmann dirige l'activité service en France: il insiste sur l'expertise nécessaire pour déterminer dans quelles conditions stocker telle donnée tout au long de son "cycle de vie".
Propos recueillis par Jérôme Morlon le 12 mars 2003 .

En savoir plus

Dossier Stockage

JDNet Solutions. Votre activité se rapproche-t-elle de la définition, avec vos clients, de plans de continuité d'activité ?
Laurent Kauffmann. Oui, notre domaine de compétences est le maintien en conditions opérationnelles de l'ensemble d'une infrastructure de stockage. Nous avons démarré l'activité service par la maintenance de nos matériels, notamment les robots automatisés, lesquels dialoguent avec des serveurs, d'où la nécessité de maîtriser les interfaces applicatives et donc les problèmes d'interopérabilité. Dès lors, notre expertise est devenue multimarque, multilogiciel.
En pratique, nous garantissons à nos clients des taux de backup, des taux d'accès aux données basés sur l'évaluation de probabilités. Ceci nous conduit à préconiser des architectures, après avoir analysé l'existant, déterminé quelles données sont vitales pour l'entreprise, ou moins vitales, et à évaluer les risques.

Vous vous positionnez donc plus sur le terrain de la prévention que sur celui de la reprise sur incident ?
Effectivement, nous nouons des parteneriats avec des acteurs (hébergeurs, infogéreurs) dont le métier est complémentaire du nôtre. Pour ce type d'entreprises, le stockage est souvent le volet qui coûte le plus cher. C'est là que nous intervenons.

Observez-vous actuellement une réduction des bugdets liés à la gestion du stockage chez vos clients ?
Il y a plutôt une réflexion autour des technologies en place: sont-elles toujours pertinentes ? Jusqu'à il y a encore un an, les entreprises n'hésitaient pas à surdupliquer leur stockage, dans la crainte de perdre des données vives. Aujourd'hui, l'enjeu est plutôt de soulager les coûts engendrés et d'optimiser ce qui a été acheté. Entre alors en jeu le prestataire, et les entreprises, pour peu qu'elles acceptent de transférer un peu de maîtrise hors de leur giron - ce qui constitue généralement la principale barrière à franchir - sont alors prêtes à payer ce qui est nécessaire pour garantir la disponibilité des données et la réussite des sauvegardes.

Comment répondez-vous aux exigences de vos clients en termes de qualité de service ?
Pour les clients dont nous gérons directement l'infrastructure, sans passer par un hébergeur, nous garantissons deux heures de délai d'intervention maximum (et cela peut descendre jusqu'à quinze minutes en fonction des besoins), et entre deux et huit heures de délai de réparation. Evidemment, une exigence forte à un coût d'autant plus important.
Je précise que nous gérons des problèmes qui ne sont pas forcément dus à des équipements Storage Tek. Nous avons récemment acheté aux Etats-Unis une technologie de supervision qui est un peu l'OpenView du stockage et qui nous permet notamment d'harmoniser l'administration de différentes baies de stockage.

Vous insistez sur la "gestion du cycle de vie de l'information" (ILM - Information Lifecycle Management). Quelle définition donnez-vous à ce concept ?
Il s'agit d'utiliser notre expertise pour définir quelle donnée doit être stockée sur quel type de média à tel moment. Des données vives de production devront disposer d'un temps d'accès très court, jusqu'au moment où leur criticité diminuera, permettant de les stocker sur des médias disques moins chers, puis de manière lointaine à un autre moment, et ce jusqu'à ce que l'on puisse les détruire. Pour certaines, l'archivage ultra-sécurisé pourra être nécessaire (les plans d'avions chez Airbus sont ainsi gardés pendant 35 ans), etc.

Du point de vue de la sécurité, justement, que mettez-vous en oeuvre ?
Généralement, nos clients qui sont principalement des grands comptes comme EDF/GDF par exemple, définissent des politiques de sécurité globales qui s'appliquent dès lors à la problématique du stockage. Ce point est donc déporté au niveau de chartes plus globales.

En savoir plus

Dossier Stockage

Votre activité se porte bien ?
Dans le monde, la division service réalise entre 17 et 18% de croissance depuis quatre ans, ce qui est beaucoup quand on voit l'état du marché global des services aujourd'hui. En France, notre équipe de 150 personnes réalise un CA de quelque 50 millions d'euros. Ce chiffre se monte à 750 millions à l'échelle mondiale.

Au sommaire de l'actualité - Toutes les interviews

  Nouvelles offres d'emploi   sur Emploi Center
Auralog - Tellmemore | Publicis Modem | L'Internaute / Journal du Net / Copainsdavant | Isobar | MEDIASTAY

Gratuit - L'actualité des technologies
e-business

Toutes nos newsletters
 
 
 
 
 
 
Logiciels libres
Retours d'expérience, panorama, analyses.
Sommaire
 
Failles de sécurité
Vulnérabilités des logiciels & évaluation des risques.
Sommaire
 
 

Les entreprises de l'Internet
Plus de 5000 sociétés référencées

Les prestataires
Plus de 2600 prestataires

Les fonds
Plus de 100 fiches descriptives

Le carnet des managers Internet
Plus de 1500 dirigeants

Guide des solutions
Plus de 310 briques logicielles