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 Interviews
Jean-Claude Boutin
DG
Sopra Group

 
"Nous avons de profondes racines en province"
          
 
Groupe français indépendant spécialisé dans le conseil et l'intégration de systèmes, Sopra Group est également éditeur de solutions pour les secteurs immobilier, RH et banque. Il a filialisé son activité intégration d'applications via la société Axway. Jean-Claude Boutin revient ici sur les ambitions européennes et mondiales de son groupe et sur le rôle joué par l'intégration dans les grands systèmes.

Propos recueillis par Fabrice Deblock le 24 avril 2003 .

Les résultats 2002 de Sopra Group
Chiffre d'affaires :
531,4 millions d'euros (+3% par rapport à 2001)
Résultat d'exploi-tation :
38 millions d'euros
Répartition du CA :
Conseil: 6,9%; Axway: 13,2%; Intégration: 64,8% (France) + 15,1% (Europe)
JDNet Solutions. Comment se porte votre groupe ?
Jean-Claude Boutin. La croissance organique du groupe est de zéro - ce qui est mieux que le marché, qui connaît des chiffres négatifs. D'ici 2007, nous visons un milliard d'euros de chiffre d'affaires global.

Notre filiale Axway connait quant à elle des taux de croissance organique à deux chiffres : 22,8 % l'an dernier !

Quelles sont vos grands projets de développement ?
Pour Axway, qui couvre les problématiques d'EAI, nos ambitions sont mondiales car nous sommes dans un modèle économique où des technologies de très haut niveau sont mises en oeuvre, et ce, dans des domaines extrêmement verticalisés. C'est la raison nous avons acheté et intégré en 2002 l'activité EAI de Viewlocity et que nos plans de développement prévoient ouvertement une nouvelle alliance à l'échelle mondiale d'ici fin 2003, début 2004.

Pour les autres activités, notre ambition est de poursuivre notre développement européen. Nous voulons continuer à nous implanter dans ces pays, par le biais de filiales. Nous sommes d'ailleurs présent aujourd'hui au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse, en Belgique, en Italie et en Espagne. Mais notre enracinement n'est pas le même qu'en France - certaines filiales ne comptent que 150 à 200 personnes - nous y avons donc ressenti plus fortement le retournement du marché, avec une décroissance du chiffre d'affaires de 16%, ce qui a entraîné des restructurations de même ampleur.

Nous voulons donc poursuivre nos investissements en Europe pour les années à venir, principalement par acquisition. Notre capacité de dilution - 47% du capital est encore aux mains des actionnaires fondateurs - et d'investissement est importante.


Et pour la France ?
Nous avons de profondes racines en France, notamment en province. Nos positions fortes nous permettent de résister même si le marché est déprimé et de traduire cela en offres à forte valeur ajoutée, comme la tierce maintenance applicative (TMA) pour laquelle nous sommes passés de 43 à 100 millions d'euros de chiffre d'affaires entre 2000 et 2002 ! De même pour les centres de services, où nous sommes partis de "rien" en 2001 pour réaliser 13 millions d'euros en 2002.

Le marché est d'ailleurs en train de bouger dans ce secteur, les entreprises passent de moins en moins par des régies banalisées, leur préférant les offres structurées de type
TMA. Contrairement à ce que l'on peut parfois penser, la TMA n'enferme aucunement le client dans un contrat pluri-annuel, si le client n'est pas satisfait, il le rompt tout simplement ! En revanche, ce genre de contrat lui permet de faire transformer des dépenses fixes en dépenses variables et d'avoir un pilotage serré de son système.

Quelles sont les technologies sur lesquelles vous misez le plus ?
Les produits EAI que nous avons développés adressent un spectre très large, depuis les activités de BPM jusqu'aux transferts sécurisés, en passant par les réseaux, la transformation et les verticalités de l'EAI. Notre credo est de nous positionner au travers de projets et de travailler sur des parcs d'entreprises. Le rachat de Viewlocity nous a permis d'ajouter les parcs de 1000 grands comptes dans le monde à nos 4000 actuels.

Pour le conseil et l'intégration, nous misons sur les ERP dans les secteurs public et industriel, travaillant aussi sur des portails de grande envergure, en utilisant aussi des solutions qui ne sont pas les nôtres, comme webSphere ou Weblogic.

En savoir plus
Quelles sont selon vous aujourd'hui les principales préoccupations des DSI ?
Tout dépend "dans quel état" ces directions se situent. Pour ce qui est du monde bancaire, des groupes tels que le Crédit Agricole et le Crédit Lyonnais ont des problématiques de migration énormes, cherchant à parvenir à des systèmes cibles qui rendent compatible leur fusion. L'EAI joue donc un rôle central, il faut choisir les bons systèmes, effectuer la migration des données, sécuriser le tout.

En général, les sociétés sont en recherche d'optimisation de leur outil informatique, elles cherchent comment mieux s'organiser, comment faire évoluer leur système. A titre d'exemple, la TMA contribue à libérer de l'activité et de l'argent pour pouvoir optimiser les systèmes des grandes industries par exemple, qui doivent gérer leurs investissements et leurs coûts de fo
nctionnement, externalisant complètement ou partiellement la maintenance de leur système pour diminuer, comme je le disais précédemment, leurs coûts fixes et les transformer en coûts variables.

A 55 ans, ingénieur INSA, Jean-Claude Boutin a réalisé son parcours professionnel dans l'informatique et dans la banque. Directeur de la production bancaire et informatique à la Banque Populaire Val de France, puis DOI et directeur de l'administration et de la logistique au CIC Paris, il devient en 1992 secrétaire général puis directeur central chargé des ressources humaines, de l'informatique et des activités bancaires à la compagnie financière de CIC (Holding du Groupe CIC). Il a par ailleurs créé et dirigé Cicotitres (filiale de conservation des titres du groupe CIC) et a été président de Crédintrans et de Crédinlog (filiales informatiques du groupe CIC). Il est depuis 1999 directeur général de Sopra Group.

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