Les
résultats de Valoris
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CA
en 2002
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80 millions
d'euros |
CA
au 1er semestre 2003
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35 millions d'euros
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Répartition
du CA par secteur:
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Secteur financier:
25%;
Secteur des télécommunications:
33%;
Secteur public:
12%;
Secteur industriel et des services:
25%. |
JDNet Solutions. Comment
avez-vous vécu le premier semestre 2003 ?
Khattar Chkaiban.
Le marché reste difficile. Dès le second semestre 2002, nous avons
mis en oeuvre des mesures, allant de la réduction des dépenses au
resserrement de notre positionnement. Le tout visant à garantir un niveau
d'activité correcte.
Cette anticipation nous permet aujourd'hui d'enregistrer
des chiffres positifs. Au premier semestre 2003, notre
résultat d'exploitation atteint 4%. Quant au taux d'occupation
de nos consultants, il dépasse les 80%. Notre
taille est désormais alignée sur notre niveau
d'activité.
Nous
avons senti une pression
tarifaire plus forte dans le courant du deuxième
trimestre 2003. Ce nouveau tour de visse s'est étendu
depuis à l'ensemble de nos champs d'intervention.
Cette
pression sur les prix peut conduire à une baisse
de la qualité ?
C'est une logique qui concerne l'ensemble des acteurs du marché
(Accenture Cap Gemini, IBM, etc.) et dans laquelle tout le monde est perdant,
la société de services comme les clients. Elle met les marges des
SSII à rude épreuve, les niveaux salariaux étant généralement
trop élevés au regard de la demande.
Face à cet enjeu, une nouvelle restructuration
n'est pas la solution pour nous. Elle engendrerait en
effet un appauvrissement de nos équipes et par
là même une baisse de notre niveau d'expertise.
Nous espérons l'émergence d'une prise
de conscience collective qui permettrait d'aboutir à
un point d'équilibre.
Quelle
est votre position vis-à-vis de l'offshore ?
Ce type de solution n'est pas stratégique
pour nous. En tant que cabinet de conseil, nous nous
concentrons en effet sur des prestations à forte
valeur ajoutée qui nécessitent de se placer
au plus proche des donneurs d'ordres. L'externalisation
lointaine trouve avant tout son intérêt
lors de la mise en oeuvre de services plus standards.
Certes, il nous arrive dans certains cas de proposer
de telles prestations dans le cadre de nos missions
de conseil et d'intégration. Nous faisons alors
appel à des partenaires. En Europe, la demande
en matière d'offshore est déjà
bien présente en Angleterre ou encore en Belgique.
Les premières expériences commencent tout
juste à voir le jour en France.
Observez-vous
des signes de reprise ?
Nous constatons en effet le lancement
de nouveaux projets importants dans certaines entreprises.
Il s'agit par exemple de chantiers d'externalisation.
Plus proche de nos domaines d'intervention, on relève
également l'amorce de réflexions de fond
sur le terrain de la gestion de la relation client.
Elles touchent notamment aux stratégies de CRM
globales ainsi qu'à des démarches d'optimisation
de processus sur des périmètres restreints,
un canal de communication particulier par exemple.
Qu'en
est-il des secteurs les plus dynamiques ?
Des mouvements sont particulièrement perceptibles
sur le créneau des télécommunications.
Mais également dans le domaine de la finance
et dans celui de l'administration publique. Deux champs
qui se focalisent respectivement sur des travaux de
migration liée aux réglementations (Bâles
II et IAS), et sur la mise en place de portails ou encore
de systèmes de traitement de données (BI).
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