JDN
Solutions. Quels sont vos choix en matière d'hébergement
?
Alain Dagez : Nous avons privilégié un mode
d'hébergement interne soutenu par une liaison Transpac
que nous allons faire passer très prochainement à 6
Mb/s. Coté serveurs, ce sont deux machines identiques
qui assurent le suivi des requêtes de l'internaute.
L'un fonctionne avec le protocole SSL, l'autre non.
Ils se répartissent les tâches et les deux peuvent remplacer
l'autre en cas de panne. Il n'y a pas besoin de plus
de machines car beaucoup de fonctionnalités du site
sont basculées vers notre informatique interne ou d'autres
serveurs gèrent les requêtes plus gourmandes.
Comment
supportez vous les montées en charge ?
Au fur et à mesure de l'histoire du site d'Interflora,
les serveurs sont montés en gamme. Aujourd'hui, ce sont
des X345 d'IBM et ils suffisent largement au trafic
quotidien. De plus, la solution Transpac de France Telecom
nous permet de disposer d'une liaison en fibre optique
dont le débit est adaptable de 2 à 10 Mb/s.
L'autre solution pour faire face aux pics de visiteurs,
c'est de ne traiter que le minimum d'informations dans
notre informatique interne. Pour l'instant il s'agit
uniquement des noms de produits et des noms de localité,
le reste est ignoré aussi bien pour soulager les serveurs
que pour des problèmes de sécurité.
Menez vous une politique
particulière en matière d'externalisation ?
Le choix a été fait de développer tout ce qu'il était
possible en interne. Par contre, sur des points particuliers
où l'on ne dispose pas de compétences et qui coûteraient
par conséquent trop cher à réaliser, nous faisons appel
à un prestataire. Cela a déjà été le cas pour la réalisation
d'un audit de sécurité du site auprès d'Ares ou pour
le conseil en faisabilité de sites.
Quelles technologies constituent
la plate-forme du site d'Interflora ?
Nos serveurs fonctionnent sous Windows NT 2000. Coté
SGBD, nous avons relié notre base historique sous DB2
au site par le biais de MQ Series d'IBM. Nous avions
déjà les compétences DB2, il ne restait donc qu'à utiliser
un outil pour la relier à Internet qui n'est après tout
qu'un canal supplémentaire de communication. MQ Series
était plus intéressant que de devoir développer du spécifique
ou faire évoluer notre système pour notre site Internet.
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l'obstacle à franchir avant tout c'est de convertir à Internet les fleuristes" |
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En serveur Web, nous avions choisi Netscape en 96-97.
Il s'agissait alors de la solution la plus intéressante
pour faire fonctionner du JavaScript. Mais c'est en
cours de migration vers du Java couplé avec le serveur
Apache dans un souci d'indépendance avec le reste de
la plate-forme mais aussi pour accroître l'évolutivité
du site.
Comment se passe la gestion
des messages électroniques ?
On ne reçoit qu'un nombre raisonnable de courriers électroniques,
le choix s'est donc porté sur Netscape Communicator.
Finalement, c'est une bonne solution parce que la société
est moins soumise au problème de virus que si nous avions
opté pour celle de Microsoft. L'autre facteur justifiant
ce choix, c'est que nous utilisions déjà
Netscape.
Quels sont les solutions
qui ont été adoptés pour votre logistique ?
D'abord la solution Atos pour le traitement des informations
bancaires lors d'un paiement en ligne, dans une optique
de sécurité. Ensuite, par une solution développé en
interne via le langage Cobol qui réceptionne et traite
l'information dans notre informatique interne avant
de l'expédier aux fleuristes concernés par télécopie.
Cobol était le langage le plus intéressant avec l'AS400
et DB2 et nous disposions des compétences pour le faire.
Pourquoi un système de télécopie
et non d'e-mails pour vos communications avec les fleuristes
?
Le peu d'équipement et le manque d'utilisation d'Internet
de la part des fleuristes ne justifient pas de passer
à un autre système de communication. L'e-mail sera envisagé
si les fleuristes peuvent être averti aussi efficacement
qu'aujourd'hui. Mais l'obstacle à franchir avant tout
c'est de convertir à Internet des fleuristes qui ont
déjà mis longtemps avant de s'approprier le minitel.
Quels sont vos projets en cours ?
Nous allons multiplier les expériences sur le web comme
le site i-mode qui a été lancé récemment. L'objectif
est de proposer plus de produits à nos clients. Par
exemple une personnalisation d'accès via un intranet
de société. Le chef de service pourra alors commander
un certain type de fleur en fonction des événements
qui se sont produits dans son service. Il s'agit plus
de travailler sur les fonctionnalités que de résoudre
des problèmes techniques
Les
choix d'Interflora |
Solutions
technologiques |
Hébergement
|
Interne
|
Langages
de programmation
|
Javascript
|
Interface
de communication
|
Mqseries
|
Base
de données
|
DB2
|
Serveur
Web
|
Netscape
iPlanet
|
Rôle
du DT |
Alain
Dagez est le directeur informatique du groupe Interflora.
Il dirige une équipe de 12 personnes répartie
en fonction des fonctionnalités confiées
au département informatique. |
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