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Ce sont des fonctions que nous n'avons pas vocation à réaliser en interne. Par contre l'administration est entre nos mains.

Comment s'organise votre plate-forme technologique ?
D'abord les requêtes envoyées sur Accor Hôtel sont traitées par trois serveurs frontaux Sun One tournant sous Unix. Ceux-ci dialoguent de façon croisée avec trois serveurs d'applications WebLogic qui eux mêmes conversent en XML avec quatre serveurs d'applications Sybase EAS reliés à une base de données également de Sybase.

Quels sont les langages de programmation autour de ce socle ?
Principalement du Java normalisé J2EE avec l'outil de développement IntelliJ et le gestionnaire de source CVS. Avant Java, nous étions sur une plate-forme Windows avec le langage ASP il y a un peu près quatre ans. Mais durant la première année, assurer la montée en charge s'est révélé très difficile. Finalement, nous sommes passés à J2EE et Unix pour tenir la charge, ce qui est le cas aujourd'hui.

Aviez vous envisagé le couple Linux / Apache ?
Oui mais à l'époque il n'existait pas forcément des Linux pour serveurs multiprocesseurs. Et surtout se posait le problème de la maintenance et de l'interlocuteur avec lequel dialoguer en cas de problème. De plus, historiquement nous avions commencé avec le serveur d'application IPlanet alors le choix de Sun One, c'était surtout parce qu'il était compatible avec IPlanet. Il fallait une certaine continuité dans les choix technologiques car nous changions déjà beaucoup de choses.

Et pourquoi avoir fait le choix de relier votre site à votre base de données interne plutôt que de construire une base de données spécifique au Web ?
Pour deux raisons principalement. D'une part parce que notre informatique interne traite au quotidien la gestion d'inventaire des chambres d'hôtels dont Internet est un canal de réservation parmi d'autres. Y accéder directement c'est donc le meilleur moyen de donner au client la dernière chambre disponible. D'autre part, nous n'avons ainsi pas à faire de la synchronisation d'informations entre les deux bases de données. Et pour ne pas alourdir les traitements sur le Web, la base contient des images optimisées pour le Web. Pour ce faire, nous utilisons l'outil fourni par Sybase, c'est à dire Replication Server.

Nous disposons de trois chefs de projets Internet et de sept développeurs qui tournent à chaque développement"

Dans quel cadre faîtes vous le choix de logiciels libres ?
Je vais prendre le cas d'un composant de notre framework de développement qui utilisera Velocity pour la gestion des mails. Ici, le composant logiciel vient s'intégrer dans d'autres ce qui nous permet de garder la maîtrise de l'ensemble. Le vrai frein pour les logiciels libres, c'est la maintenance sauf pour le cas de Linux ou d'Apache.

Nous commençons à utiliser des logiciels libres pour des applications moins critiques. D'ailleurs nous avons un projet basé sur Linux pour les envois de mails d'animations à nos clients. Comme nous avons opté pour un progiciel de gestion des envois qui contient des briques open source, son environnement naturel était un serveur Linux. Sur ce point, Sun nous assure la maintenance.

Comment gérer vous les ressources en fonction des projets ? Quel recours à l'externalisation ?
Aujourd'hui nous disposons de trois chefs de projets Internet et de sept développeurs qui tournent à chaque développement. Il n'y a pas de postes dédiés à la maintenance ou à un domaine particulier dans la mesure ou nous recherchons la polyvalence, ceci notamment afin d'éviter le syndrome de la personne clé. De temps à autre, les projets sont confiés à un prestataire. De ce point de vue, nous gardons un équilibre interne / externe pour assurer une meilleure maîtrise sur l'évolution et le support des solutions. La sollicitation de prestataire externe est aussi déclenchée lorsqu'il y a besoin d'absorber une surcharge ponctuelle.

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Quels sont vos prochains projets ?
En ce moment, nous envisageons de changer les serveurs d'applications WebLogic. Ils posent des problèmes de coûts en maintenance car les transitions d'une version à une autre ne sont pas toujours très simple et obligent parfois à revoir le code en profondeur. Sinon nous menons un projet continu de fiabilisation du système d'information car le site évolue constamment, augmentant ainsi le risque d'une perte de qualité de service. Pour y faire face, nous utilisons notamment le robot Activewatch fourni par Mercury qui simule le parcours d'un internaute sur notre site sous la forme de scénarios.