ACTEURS 
 
Miguel de Fontenay
Directeur Général
INEUMconsulting
Miguel de Fontenay
"Le conseil bénéficie d'une reprise que je qualifierai de douce"
Bénéficiant d'un riche passé chez Deloitte, le jeune cabinet a réussi à se faire un nom sur le marché informatique, notamment dans le secteur de la finance et le domaine public.
28/11/2005
 
JDN Solutions. Votre cabinet fête ses deux ans d'existence. Avez-vous réalisé vos objectifs ?
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Miguel de Fontenay. Pour notre premier exercice, nous avions réalisé un chiffre d'affaires de 84 millions d'euros. Aujourd'hui, nous enregistrons 88 millions d'euros, soit une légère progression de 5%. Le résultat net est passé de 1,4 à 4 millions d'euros, soit 197% de hausse. Ces résultats comportent une part très importante de frais liés à la séparation avec Deloitte.

Or, en suivant les tendances du Syntec, INEUMconsulting dépasse la moyenne de 4,35% de croissance observée en 2005. Ainsi, je peux qualifier ces résultats de bons. Par ailleurs, nous sommes passés de 515 à 555 consultants lors de notre exercice 2005, soit 7,7% de nouvelles recrues. Pour notre plus grand bien, nous sommes devenus totalement indépendants en procédant au rachat des 17,4% de parts d'Ineun appartenant auparavant à Deloitte.

Comment se place INEUMconsulting sur le marché ?
Notre cabinet est reconnu. Notre positionnement est compris et même plébiscité. Depuis un an, nous sommes passés de l'existence à la notoriété. Notre position de spécialiste du conseil en transformation, tant en stratégie opérationnelle qu'en systèmes d'information et solutions, nous a permis de rester chez des grands comptes comme Vivendi, PPR, la Société Générale. Depuis, nous avons aussi réussi à gagner des parts de marché chez d'autres grands clients comme Natexis, la SNCF, EDF ainsi que des ministères.

En une année, Ineum est passé de l'existence à la notoriété"
Etre un acteur de la transformation nous met certes en concurrence avec d'autres cabinets indépendants, mais aussi avec des généralistes comme BCG, McKinsey et AT Kearney, opérant sur l'implémentation de cette stratégie de transformation au sein l'entreprise cliente.

En animant toute cette stratégie, de l'opérationnel à la mise en oeuvre, nous couvrons tous les aspects tant systèmes d'information et processus que cycle de vie dans le management avec le marketing et les RH.

Comment articulez-vous offres de conseil et d'intégration ?
Pour la partie systèmes d'information, nous sommes uniquement conseiller, pas intégrateur. Nous collaborons efficacement avec des grands noms tels que Accenture, IBM, Steria, Atos par exemple, même si, parmi ces derniers, certains sont aussi des concurrents sur la partie conseil.

Pour le secteur finance en revanche, nous sommes autonomes à 100%. Ce secteur exige une forte expertise, et nécessite une intégration complète et peu technique. Nous arrivons donc à intégrer l'ensemble du reporting au contrôle de gestion.

Quels sont les secteurs porteurs aujourd'hui ?
Le secteur financier est notre première source de revenus : il représente 27% de notre activité. Les banques lancent de grands projets de changement. Des projets sur lesquels nous nous positionnons, notamment sur le terrain du pilotage financier et des risques.

L'objectif des banques est aussi de développer de nouvelles sources de revenus en capitalisant sur les parcs clients et les réseaux d'entreprises. Elles travaillent sur de nouvelles offres. C'est également le cas des mutuelles et des compagnies d'assurance qui nouent des partenariats stratégiques pour attaquer de nouveaux services. Tous ces changements induisent une rationalisation, une délocalisation de certaines activités et donc un nouveau modèle organisationnel.

Le secteur public est aussi très actif, il représente 17% de notre revenu. La santé publique se transforme, évolue, se stabilise pour arriver à l'optimisation attendue. Tous ces enjeux liés à la décentralisation ont un impact sur les aspects sociaux, les processus et les systèmes d'information. Enfin, le secteur télécoms et médias, où nous réalisons 13% de nos contrats, subit aussi une grosse transformation et nous saurons la suivre.

Quels sont vos projets ?
Le conseil bénéficie d'une reprise que je qualifierai de douce, elle existe bel et bien mais doit être plus soutenue. L'ensemble du marché à besoin de transformations. Les demandes sont réfléchies, rationnelles et non exagérées, et donc solides.

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Parmi mes perspectives, je mise sur une croissance de 15%, soit un chiffre d'affaires de plus de 100 millions d'euros pour l'année 2006. Nous poursuivrons notre conquête des grands comptes sur de nouvelles missions. Ineum souhaite poursuivre sa croissance rentable. Nous avons encore quelques actifs de 3i à notre capital. Ce dernier en sortira définitivement en 2006.

 
Propos recueillis par Christophe COMMEAU, JDN Solutions

PARCOURS
 
 
Miguel De Fontenay, 47 ans, est Directeur Général d'INEUMconsulting

2003 Il prend la responsabilité au niveau mondial des lignes de services chez Cap Gemini Ernst et Young dans le consulting et les "technology services"

2000 Il intègre Cap Gemini Ernst & Young en qualité de membre du Comité Executif

1994 Il rejoint Ernst & Young Consulting France et devient Managing Partner

Et aussi Miguel De Fontenay est diplômé de l'Ecole Supérieure d'Informatique Electronique Automatique

   
 
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