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Dominique Jacquet
DSI
Apec |
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Dominique Jacquet
"Notre base de données Web est partagée avec le système d'information métier"
Le site de l'Apec s'oriente vers la consolidation et le renouvellement de ses serveurs de manière à minimiser ses frais de fonctionnement. La migration des applications métier vers le Web est également à l'ordre du jour.
29/08/2006 |
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JDN
Solutions. Parlez-nous un peu du site Web de l'Apec, son rôle, son organisation
Dominique Jacquet. Il est né il y a 6 ans et a depuis beaucoup progressé en termes de services proposés à l'internaute et en termes d'audience. Je n'étais pas là à l'époque de la création du site puisque je suis arrivé il y a 4 ans seulement.
Nous considérons globalement qu'il y a deux sites différents à gérer : un site pour les cadres et les jeunes diplômés, ainsi qu'un site prévu pour les employeurs. Le site conçu pour les recruteurs a été lancé en 2002. En avril 2006, nous avons lancé une nouvelle version du site dédié aux cadres avec de nouvelles fonctionnalités et une ergonomie différente.
Le site pour les recruteurs a-t-il subi également une refonte ?
Non, il a beaucoup évolué, mais il ne s'agit pas de véritables nouvelles versions. C'est un chantier prévu, et qui se fera certainement en deux parties étalées sur cette année et l'année prochaine.
Quels sont les principaux services qu'il remplit au jour le jour ?
Pour les cadres, nous consignons de nombreuses informations sur le marché de l'emploi, nous leur donnons la possibilité de s'inscrire en ligne, de saisir leur CV, de rechercher des offres d'emplois, d'avoir des informations sur les entreprises. Nous programmons également l'envoi régulier de lettres d'informations personnalisées en fonction du cadre, de son activité et de son profil. Les recruteurs disposent quant à eux d'outils pour publier leurs offres d'emplois et rechercher des candidats.
Nous avons également étendu notre cible aux jeunes diplômés et aux étudiants.
Vous avez choisi de bâtir votre site Web sur des solutions Java, Sun Solaris et Resin. Pour quelles raisons ?
Pour des raisons historiques principalement. Mais nous avons effectué des comparaisons de performances sur nos outils qui montrent que nous n'avons pas de raison de changer. Lorsque les internautes arrivent sur notre site, ils sont redirigés vers nos 16 serveurs d'applications qui font office de serveurs frontaux.
Les applications Web ont été développées en Java J2EE et s'avèrent donc portables ce qui nous laisse une certaine liberté de choix au niveau du serveur d'application.
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 Notre base de données Web est partagée avec l'application métier utilisée en interne" |
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Et concernant votre base de données ?
Nous avons fait le choix d'Oracle. La machine de base de données est d'ailleurs amenée à évoluer pour tenir la charge. C'est un serveur qui a 4 ans, et qui a été amorti. Pour réduire les frais de maintenance, nous allons prochainement passer à la technologie supérieure tout en restant sur Sun Solaris.
Notre base de données Web est partagée avec l'application métier utilisée en interne. Ce que font les cadres sur Internet, c'est mettre à jour notre base de données. Ce lien entre application et base de données nous permet d'être plus réactif et d'éviter d'avoir à transférer puis à synchroniser les données.
Est-ce que le passage de Solaris en Open Source a été un argument déterminant quant au choix de la solution ?
Non, nous sommes à la version 9 en ce moment. Nous passerons prochainement en version 10 mais uniquement pour les fonctionnalités et pas pour d'autres raisons. Je constate que cet environnement marche très bien, nous offre une bonne disponibilité. Changer pour un autre environnement n'est donc pas dans mes priorités d'autant que les autres systèmes ont souvent des coûts cachés.
Sur quels axes allez-vous donc centrer vos futurs investissements ?
Nos programmes ont pour objectif de réduire le coût de la plate-forme matérielle et des licences logicielles. Ce sont des évolutions d'architecture nécessairement mais nous n'avons pas encore franchi le pas d'une bascule d'un système vers un autre. La nouvelle technologie offre déjà des serveurs beaucoup plus puissants. Nous pourrions donc nous contenter de 2 serveurs au lieu de 18 pour réduire les coûts d'administration.
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Un réseau de stockage SAN a été monté l'année dernière" |
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Et en matière d'amélioration de la fiabilité de la plate-forme, qu'avez-vous prévu ?
Le serveur de base de données est une machine redondante. Nous allons le remplacer par deux serveurs qui pourront se remplacer l'un l'autre à partir de données dupliquées. Il s'agit d'utiliser une base miroir sur un SAN en cas de désastre.
Le réseau de stockage a été monté l'année dernière. Il contient les données de la base mise à jour en parallèle dans nos deux salles machines avec le logiciel Dataguard d'Oracle.
Comment gérez-vous la publication de nouveaux contenus sur le site de l'Apec ?
L'Apec possède un outil de gestion de contenu développé par la société Pegasis, et qui s'appelle Delia. Il nous permet d'intégrer tout type de contenu et de les gérer sans faire appel à des notions informatiques. Il ne supporte pas les feuilles de styles pour l'instant. Nous sommes en train de mettre en place les fils RSS sur le site de l'Apec.
Vos services Web doivent-ils impérativement tendre vers une interopérabilité maximale ?
Le site de l'Apec est assez sensible à l'interopérabilité du fait de nos partenariats. Nous sommes pour cela engagé dans les Web Services. Nous échangeons des offres d'emplois et des candidatures avec nos clients, nos concurrents.
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Nos applications métiers sont en train d'être migrées vers le Web" |
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Utilisez-vous une méthodologie ou des outils particuliers pour suivre l'évolution du site ?
Pour suivre la performance du site, nous disposons d'outils externalisés qui testent des scénarios métier toutes les 10 minutes environ. D'autre part, pour mesurer les développements en interne, les demandes d'évolution, nous utilisons des méthodes internes de suivi de projet. Cette méthodologie s'appliquera bientôt à l'ensemble de nos développements car nos applications métier sont en train d'être migrées en technologie Web.
Au début, les équipes étaient séparées entre les développements internes et les développements Web car les technologies étaient différentes. Désormais, nous consolidons l'existant à partir de la technologie Java en y ajoutant du client riche. Je pense d'ailleurs que cela motive nos équipes d'aller vers ces nouvelles technologies.
Enfin, nous nous mesurons par rapport aux sites concurrents pour vérifier que nous sommes au moins aussi bon qu'eux. Nous avons développé plusieurs scénarios de tests dans ce sens qui nous servent à faire ressortir des axes d'améliorations possibles.
Qui se charge de l'hébergement du site de l'Apec ?
Nous sommes chez Completel qui héberge pour nous tous les serveurs Web. En interne, nous avons notre propre salle où se trouvent les applications internes, notamment l'ERP, la gestion des ressources humaines, le journal Courrier Cadres. Completel nous fournit l'électricité, gère notre pare-feu et l'accès Web mais ce sont nos équipes qui se chargent de l'exploitation des machines.
| La
DT du site Apec.fr |
| La
direction technique |
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Effectif
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50 personnes
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Les solutions
technologiques |
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Bases
de données
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Oracle
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Langage de développement
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Java
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Système
d'exploitation
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Solaris 9
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Serveur
Web
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Apache
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Hébergement
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Interne + Completel
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Serveur d'application
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Resin
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Propos recueillis par Yves DROTHIER, JDN Solutions |
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PARCOURS
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Dominique Jacquet, DSI de l'Apec depuis début 2002
2000 Responsable du centre de production d'infogérance de la SSII Steria
1996 Directeur de production aux AGF
1995 Devient directeur technique de l'assureur GAN
1982 Intègre la Banque Indosuez où il occupe la fonction de responsable de la production et des systèmes
1969 Entre chez IBM où il reste 13 ans, d'abord en tant qu'ingénieur système puis chef de projet puis responsable de la production, et enfin technico-commercial les six dernières années.
Et aussi Ingénieur agronome, diplômé de l'Ecole d'agriculture de Grignon.
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Dossier 
