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INTERVIEW

Stuart C. Wells
Senior Vice President
iPlanet

iPlanet, alliance entre Sun et Netscape, a été créé en 1999. La société fournit des solutions et des infrastructures de commerce électronique. Elle vient ainsi de sortir une offre de place de marché virtuelle, qui vient concurrencer les technologies de Commerce One et d'Ariba. Le docteur Stuart Wells, vice président du développement des produits explique les spécificités de l'offre d'iPlanet.


Propos recueillis le 19 juin 2000 par
Ludovic Blin

JDNet Solutions : Dans quels segments du marché du e-business concentrez-vous vos forces?
Stuart C. Wells: Nous fournissons d'une part des produits d'infrastructures: serveurs d'applications, serveurs d'annuaires, de messagerie, de portail, qui sont destinés au commerce entre entreprises et au commerce entre particuliers et entreprises. D'autre part, nous éditons des logiciels pour le commerce électronique, tels que Market Maker, qui sont plus destinés au marché du commerce inter-entreprises. Nous avons aussi un accord avec Andersen Consulting avec qui nous fournissons une solution de e-Procurement hébergée. Market Maker, une solution adaptative, sert à construire des places de marchés et intègre un moteur de pricing, une fonction d'intégration des catalogues. De plus, et contrairement à Commerce One, par exemple, nous ne facturons pas de frais de transactions. Nous établissons le prix en fonction du nombre de processeurs (à partir de 100.000 dollars).

Quelle est votre stratégie en ce qui concerne les petites et moyennes entreprises ?
Pour les PME, les solutions d'externalisation sont idéales car elles n'ont généralement pas les ressources nécessaires pour mettre en place une infrastructure informatique. Nous avons des partenaires qui proposent ce service comme par exemple Andersen Consulting. Nos produits peuvent être hébergés, ce qui en simplifie de plus l'administration. Les opérateurs de télécommunication les utilisent souvent comme par exemple British Telecom ou France Telecom avec Télécommerce, pour fournir des solutions aux entreprises plus petites, qui sont accessibles depuis un navigateur.

Quel est le rôle d'XML ?
Nous utilisons cette technologie dans plusieurs produits. Par exemple, dans MarketMaker, XML nous sert à faire le lien entre les catalogues de produits et la place de marché virtuelle. C'est un langage de méta-description qui permet d'agréger différentes sources de marché. Dans notre produit EC Expert, il nous sert à effectuer des échanges de données EDI. Grâce à XML, nos places de marché peuvent s'interconnecter avec d'autres, telles celles d'Ariba ou de Commerce One.

Avec quelles sociétés êtes-vous partenaires en Europe?
Elles sont nombreuses. En Europe, nous sommes partenaires avec Cap Gemini, CSC et Andersen aussi. Nous sommes aussi partenaires avec des fournisseurs de contenu et des agrégateurs de contenu tels WIZnet. Dans le domaine de la gestion de la chaîne logistique, nous sommes partenaires avec Capstan Systems.

Est-ce que vous visez le marché de l'Internet mobile?
Oui, nous avons plusieurs produits. Par exemple Wireless Server, que nous avons sorti il y a juste 8 semaines. Il permet d'offrir un accès unifié au messagerie, agenda et carnet d'adresses, sur un dispositif mobile. Nous avons aussi un serveur de portail qui vient juste de sortir et offre une fonction novatrice: le réseau privé virtuel à la demande. C'est-à-dire que lors de la connexion au site web, une applet java est téléchargée, et permet d'établir la communication en réseau privé virtuel. Il est ainsi possible de travailler en mode sécurisé en accédant à l'intranet de l'entreprise. Nous en avons d'ailleurs fait la démonstration sur une plate-forme Palm VII.

Quelles plate-formes supportez-vous?
Nous supportons les plates-formes Solaris, Windows NT, AIX d'IBM, HP/UX, et Linux pour certains produits comme nos serveurs d'annuaires, de messagerie et nos serveurs web.

Que pensez-vous des technologies Open Source ?
Je pense que c'est une grande idée, mais ça ne marche pas toujours très bien. Par exemple, le dernier navigateur de Netscape est en Open Source, et il n'apporte pas grand chose. Aussi, ce n'est pas évident de travailler avec une communauté de développeurs répartis dans le monde, et le code source des logiciels est rarement bien documenté. Mon sentiment, c'est que le mouvement Open Source peut servir à agréger les technologies.

Stuart Wells a conduit pendant onze ans le développement de différents produits multimédia, d'imagerie et de bureau pour Sun Microsystems. Auparavant, il était directeur des logiciels réseau chez Solaris Software et responsable du développement du CDE 1.2 (Common Desktop Environment). Il a obtenu en 1984 un doctorat en vidéo et compression d'image. Il est aussi titulaire d'un MBA de l'université de Santa Clara en Californie.


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