Comment réussir son store applicatif mobile ? 1 - Choyer le développement des applications internes

Séduites par le succès des boutiques d'applications mobiles destinées au grand public (Apple App Store et Google Play en tête), les grandes DSI (Saint-Gobain, SNCF...) aussi bien que les plus petites (Groupe Pasteur Mutualité), s'intéressent à la mise en place de stores applicatifs taillés pour un usage interne. Et ce, avec en tête un double intérêt : faciliter le travail (et in fine la productivité) de leurs collaborateurs, mais également surfer sur la tendance des apps mobiles pour smartphones et tablettes. Et en profiter au passage pour toiletter leur image voire (re)captiver l'attention de leurs troupes. 

l'application mobile mgs promotion est destinée aux commerciaux de microsoft
L'application mobile MGS Promotion est destinée aux commerciaux de Microsoft pour vérifier la mise en place des opérations de marketing terrain en magasin. © appyzz

Avant de se lancer dans la création de son store applicatif, mieux cependant vaut partir armé. Les applications font donc office de cartouches, alors autant choyer leur développement.  Une étape loin d'être anodine qui devra être effectuée dans des règles de l'art semblables à celles mises en place pour tout projet informatique : rédaction du cahier des charges, maquettage, ergonomie, graphisme, développement, test et validation finale. 

"Nous conseillons à nos clients de ne pas être trop ambitieux lors du développement de la première version de leur application mobile pour se laisser des pistes de réflexion et d'évolution à long terme. Il est primordial de faire évoluer son application en fonction du retour de ses utilisateurs, tout en se laissant des marges de manœuvre pour laisser la place à de nouvelles fonctionnalités basées sur ses futurs besoins", conseille Marc Luong, directeur de l'agence appyzz.

"La principale difficulté à surmonter avant toute implémentation d'un store applicatif interne repose sur la conduite du changement. Sa mise en place a évidemment un côté fun, mais peut aussi être très mal vécue par les utilisateurs qui peuvent le percevoir comme un levier à l'esclavage mobile", alerte de son côté Rémy Buclin, Business Developper en charge de l'activité mobilité chez Devoteam. "On constate d'ailleurs que ce type de projets passe souvent entre les mains du CHSCT de l'entreprise car il pose des problématiques humaines et de formation qui, si elles ne sont pas suffisamment bien anticipées, peuvent poser de réels problèmes".