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Analyse
 
29/10/2007

L'assistance à la recherche se développe au sein des moteurs

Avec une influence directe sur le comportement de l'utilisateur, l'assistance à la recherche proposée par les moteurs est en passe de redistribuer les cartes du référencement.
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Les moteurs de recherche se perfectionnent et sont aux petits soins de leurs utilisateurs. Parmi les efforts menés par les principaux acteurs : l'assistance à la recherche.

Les grands acteurs proposent ainsi aujourd'hui aux internautes des expressions approchantes en fonction de leur requête pour les diriger vers les meilleurs résultats.

L'assistance à la recherche se trouve être une méthode efficace et pratique pour les moteurs. En ciblant au mieux les demandes de l'utilisateur, ils estompent au maximum le "bruit", pour présenter des réponses plus adaptées et personnalisées.

Via leur barre de recherche ou directement sur leur page d'accueil, les acteurs en lice utilisent trois méthodes de suggestions : le clustering - avec la présentation de termes associés -, l'affinage et la correction de requêtes.

Ainsi, à la requête "portable", l'utilisateur pourra préciser si sa demande concerne les téléphones ou les ordinateurs.

"Sur les extensions de requêtes, les moteurs montrent vite leurs limites", fait remarque Sébastien Langlois, directeur associé de l'agence de référencement @position. L'exemple précis choisi par le spécialiste porte sur le terme "avocat". "Alors qu'Exalead propose des termes connexes relatifs à la profession d'avocat, Ask s'intéresse au coté fruit", illustre ce dernier.

 

 
Clustering © Ask
Affinage © Exalead
Correction © Google
 

Les moteurs s'enfoncent plus loin dans la recherche sémantique, et ils essuient encore quelques plâtres en chemin. Le but de la recherche sémantique : interpréter le sens du mot pour proposer une recherche exhaustive sur les autres termes proches que celui utilisé.

Une assistance à la recherche qui risque d'avoir des conséquences directes sur le comportement de l'utilisateur. "Le comportement de ce dernier a déjà beaucoup évolué. Voilà quelques années, l'utilisateur lambda utilisait un seul mot. Aujourd'hui, il en est à 3, voir 4 mots", constate Arnaud Malioche, directeur de la société Référencement Manuel.

Selon l'étude RankStat.com, parue en février 2007, plus de 50 % des requêtes sont composées de 2 ou 3 mots clés, 30 % des requêtes comptant plus de 4 mots clés contre 13,5 % pour un seul mot clé. "Avec l'assistance à la recherche, l'utilisateur va devenir plus pointilleux et précis pour gagner du temps dans sa recherche", ajoute Arnaud Malioche.

Plus généralement, ce phénomène risque de mettre en avant les mots souvent recherchés et déjà concurrentiels. Ce qui ne risque pas de faciliter le travail en référencement naturel et augmenter les enchères sur certaines expressions clés.

 
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De nouvelles barrières qui restent surmontables grâce à la technique du siloing : travailler les mots clés appartenant à l'univers sémantique du terme générique pour s'attaquer dans un second temps au mot plus concurrentiel (lire l'article Contourner les mots-clés trop génériques du 01/02/2007).

Encore naissante, l'assistance à la recherche va continuer à s'accentuer dans les années à venir avec des conséquences directes sur le comportement de l'utilisateur.

 


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