Chez les DSI européens aussi, le thème de l'(in)sécurité s'impose comme une préoccupation majeure
Par le JDNet Solutions (Benchmark Group)
URL : http://www.journaldunet.com/solutions/0205/020528_etudeswr.shtml
Mardi 28 mai 2002

Plutôt optimiste, confiant dans ses pairs et très préoccupé par la sécurité. Voilà à grands traits le portrait du manager informatique européen que dessine le cabinet d'études SWR. A la demande de l'éditeur BEA Systems, SWR a interrogé en février 2002 350 directeurs informatiques européens - dont 50 en France. Le titre de l'étude résume assez bien son objectif: "Qu'est-ce qui tient les CIO européens éveillés la nuit ?"

Première surprise, la proportion "d'optimistes": 37% des DSI
interrogés pensent que leurs budgets vont augmenter dans les 12 prochains mois, 45% qu'ils vont stagner et (seulement) 16% qu'ils vont baisser. Plutôt réconfortant étant donné le vent froid qui souffle actuellement sur le secteur. Ce qui n'empêche pas les intéressés de rester très réaliste: Dans leur grande majorité, ces managers déclarent en effet se préparer à faire plus avec moins...

Et manifestement, ces responsables informatiques ont déjà une idée assez claire des domaines dans lesquels ils investiront: 18% des répondants mentionnent la sécurité comme la première de leur préoccupation, le deuxième item, l'intégration, arrivant loin derrière avec 6% des voix. A noter que la France partage largement cette obsession de la sécurité: 22% des responsables l'ont mentionnée.

A côté de la sécurité, un autre sujet semble préoccuper les responsables informatiques : à qui faire confiance pour aiguiller ses choix technologiques ? Parmi une liste d'une dizaine d'items, celui intitulé "Trouver de l'information de confiance" se classe parmi les premiers retenus. Et la réponse est sans ambiguïté: les DSI font avant tout confiance à leurs pairs. Dans la perspective d'un investissement technologique, les sources de confiance sont les pairs (79%), puis les intégrateurs (72%) et les médias (67%).

Parmi les critères de décision, le retour sur investissement et la facilité d'intégration avec l'existant s'imposent largement, loin en tous cas devant la marque ou encore le coût initial de la solution. A noter que la France est le pays qui donne le poids le plus fort à l'existant dans les prises de décision : ce critère est cité par 42% des répondants alors que la moyenne européenne est de 29%.

Enfin, concernant des technologies en devenir, et en premier lieu les Web Services, les trois quarts des CIO européens jugent qu'ils seront "la norme et non une nouveauté" d'ici à 2005. Cette vision affichée peut toutefois sembler contradictoire avec une autre réponse: 60% de ces directeurs informatiques estiment aussi que les Web Services "offriront peut-être une réponse aux challenges de l'e-business" tout en reconnaissant qu'ils "n'en savent pas assez sur le sujet pour en dire plus". Un sujet de plus pour lequel les DSI devront trouver à qui se fier...

[Cyril Dhenin, JDNet]



Pour tout problème de consultation, écrivez au Webmaster
Copyrights et reproductions . Données personnelles
Copyright 2006 Benchmark Group - 69-71 avenue Pierre Grenier
92517 Boulogne Billancourt Cedex, FRANCE