Si-Mohamed Saïd (SAP) : "
"Le SRM introduit de la collaboration dans les relations avec les fournisseurs""

Par le JDNet Solutions (Benchmark Group)
URL : http://www.journaldunet.com/solutions/itws/020530_it_sapsrm.shtml


Au début de l'année, SAP introduisait MySAP SRM, son module de gestion de la relation aux fournisseurs (SRM, Supplier Relationship Management). Comment situer le SRM par rapport à l'e-procurement ? Réponses avec le chef produit SRM de l'éditeur.

Propos recueillis par Cyril Dhenin le 30/05/2002

SAP n'a pas attendu l'émergence du SRM pour s'intéresser aux achats et aux fournisseurs. Quelle évolution représente cette notion de SRM ?
Si-Mohamed Saïd: MySAP SRM, introduit au début de cette année, ne représente pas une nouvelle application en soi. Il s'agit plutôt d'une fédération d'outils, d'e-procurement de sourcing et autres. L'approche du SRM s'efforce d'introduire de la collaboration dans toutes les fonctions qui touchent à la gestion des achats et à la relation fournisseur. Ce n'est pas anodin si notre module de SRM est le premier à s'appuyer sur notre plate-forme "MySAP Technologies" qui comprend toutes les briques nécessaires pour dialoguer avec des outils tiers.

Comparé à l'e-procurement, qu'apporte le SRM ?
Quand, à la fin des années 90, l'e-procurement commence à monter en puissance, c'est avant tout dans un contexte de rationalisation et de centralisation des achats, les entreprises cherchant à réduire leur nombre de fournisseurs. Les gains sont tangibles: ils sont d'abord d'ordre administratif mais aussi business puisque la concentration des achats renforce le pouvoir de négociation. Résultat, les retours sur investissement avoisinent les 18 mois. Avec le SRM, nous amorçons une nouvelle étape, plus tactique, où l'on ne cherche pas seulement à répondre aux besoins des acheteurs mais aussi des fournisseurs. Avec l'objectif d'améliorer la collaboration autour des processus achats. Dans ce domaine, les gains de productivité seront sans doute plus délicats à mesurer mais ils seront bien là. Tout dépendra des familles d'achat.

Ce discours sur la collaboration dans la gestion des relations fournisseurs n'est-elle pas en avance sur la réalité du marché ?
Nous pensons que les entreprises ont aujourd'hui trois priorités: Un, améliorer le pilotage des achats en renforçant ses liens avec la planification logistique; deux, optimiser le sourcin; et, trois, travailler plus en amont avec les fournisseurs, établir avec eux une réelle collaboration. Cette collaboration avec les fournisseurs s'inscrit assez naturellement dans le sens de l'histoire et les entreprises y viendront. Progressivement mais assurément.








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