Le Cigref
dresse son bilan de l'e-procurement
Par le JDNet
Solutions (Benchmark Group)
URL : http://www.journaldunet.com/solutions/0206/020625_cigrefeproc.shtml
Mardi 25 juin 2002
Où en sont les grandes entreprises
dans leurs projets d'e-procurement ? Que peuvent-elles en attendre
? Comment doivent se conduire ces projets ? C'est pour répondre
à ces questions que le Cigref
(Club informatique des grandes entreprises françaises) vient
de publier un rapport intitulé "E-procurement et places
de marché". Des travaux auxquels ont participé
des représentants de plusieurs grandes entreprises (Axa,
Air France, La poste, Framatome, LVMH, Générale des
eaux,Renault, Snecma, Maaf, Unedic) ainsi que prestataire Solucom.
Si, comme le rappelle le rapport, les deux tiers des grandes entreprises
ont planifié une refonte de leurs processus
d'achats
d'ici à fin 2002, les projets lancés rencontrent encore
de nombreuses limites. Les projets collectifs, initiés par
les grands acheteurs d'un domaine se soldent pour l'heure par une
collaboration limitée (les acheteurs en question sont aussi
concurrents). Quant aux projets individuels, ils se heurtent au
manque d'adhésion des fournisseurs et "n'ont pas encore
atteint leurs objectifs, ni les gains escomptés", note
le rapport.
Le Cigref recense d'ailleurs les
"mauvaises pratiques" encore observés: la mauvaise
application par les filiales des contrats signés au niveau
groupe, les commandes qui sortent des produits spécifiés
dans les catalogues, les études pré-achat qui doublonnent,
etc. Il faut dire que le niveau d'automatisation
de ces achats est très variable. Le Cigref note que le suivi
des achats est encore très souvent réalisé
par fournisseur et non par type de produits. Une visibilité
insuffisante pour apporter une véritable aide à la
décision et aider à rationaliser.
Que faut-il attendre raisonnablement du déploiement d'une
solution d'e-procurement ? Le Cigref rappelle que ces solutions
aident principalement à réduire les tâches administratives
(via la définition de droits utilisateurs et d'un circuit
de validation), à optimiser le sourcing et à faciliter
le reporting. Cette rationalisation conduit à réduire
les litiges, les achats dissidents et se solde aussi indirectement
par des gains sur les prix. Les auteurs du rapport estiment qu'une
telle solution peut-être acquise pour un coût représentant
2% du montant total des achats concernés et pour un gain
compris entre 2 et 15% de ce montant. Une fourchette aussi variable
que les profils des entreprises. La candidate idéale ? Une
société affichant au moins 25% d"achats dissidents
et très volontaire pour se lancer dans un tel projet...
[Rédaction, JDNet]
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