Les DSI américains se sentent sous-estimés
Par le JDNet Solutions (Benchmark Group)
URL : http://www.journaldunet.com/solutions/0207/020725_cio.shtml
Jeudi 25 juillet 2002

La direction générale, si elle souhaite se forger une opinion sur les grandes problématiques technologiques, se tournera t-elle vers la direction informatique ? Probablement pas: les trois quarts des DSI américains considèrent en effet que leur direction générale ne leur fait pas confiance pour récolter des conseils stratégiques, d'après une étude du cabinet John J. Davis & Associates qui montre que 57 % des chefs d'entreprise se tourneront plus volontiers pour cela vers leurs pairs.

Court-circuités
Les directions générales ont les oreilles tournées vers ce qui se dit dans les autres directions générales, que ce soit par oral ou par écrit. Les DSI américains ont donc développé une sorte de complexe d'infériorité : ils se sentent exclus du planning stratégique de l'entreprise.

Certes, la situation change : selon l'étude, des entreprises comme FedEx et Ryder System ont compris l'intérêt qu'elles avaient à rendre la parole à leur DSI. Mais dans la plupart des cas, les directions informatiques se voient encore assigner la tâche de réduire leurs coûts au maximum. Pas celle de participer au développement stratégique de l'entreprise.

Un problème qui n'est pas insoluble
La raison ? Le cabinet John J. Davis & Associates estime que PDG et DSI ont du mal à communiquer ensemble : il y aurait un fossé culturel entre les deux hommes, et il appartiendrait au Directeur Informatique de créer un pont entre eux.

Cela signifierait que pour parvenir à s'imposer comme un pilier stratégique, le DSI doit d'abord disposer d'un argumentaire travaillé et accessible. Sans la forme adaptée, le fond reste souvent lettre morte.

[Nicolas Six, JDNet]



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