Le caching
pour accélérer et alléger le réseau Par JDNet Solutions (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/solutions/0210/021016_caching.shtml Lancer l'impression Mercredi 16 octobre 2002
Que recouvre le caching
? D'autre part, le caching sert également à alléger la charge d'un serveur de pages dynamiques, en répliquant sur un serveur de cache les données statiques produites par les scripts, à intervalles réguliers (tous les quarts d'heure par exemple - en fonction de la fréquence de mise à jour, plus généralement). Ceci n'est pertinent que pour des sites de contenus non actualisés en permanence - mais souvent tout de même -, et non pas des sites transactionnels, bien entendu. Ainsi, le cache doit également vérifier si la page qu'il va fournir est "fraîche". C'est la condition indispensable pour délivrer l'information. Si ce n'est pas le cas, une nouvelle copie émanant du serveur d'origine doit être demandée. Quelle est la différence
entre un caching navigateur et un caching Web ? Sinon, la requête sera redirigée vers un serveur local, qui vérifiera également si la réponse à la requête se trouve dans son propre cache (on parle alors de caching proxy), et qui sinon renverra la demande vers un serveur distant, qui vérifiera dans son cache, et ainsi de suite...
D'un autre côté, les objets lourds et statiques (a priori non changeants) comme les images gagnent à être placés dans le cache. Une image répétée sur toutes les pages d'un même site (un logo, par exemple) correpond typiquement au genre d'objet qui gagnent à être mis en cache. Plus globalement, les pages fréquemment visitées et peu actualisées ont tout intérêt à figurer dans le cache. Certaines informations ne peuvent être placées dans un cache. C'est le cas notamment des objets sécurisés ou nécessitant une authentification. Les données en sortie d'un script dans un processus transactionnel (par exemple) ne peuvent pas y figurer non plus, répétons-le. Quels sont les avantages
du caching ? Un caching navigateur, par contre, ne procure des avantages qu'à l'utilisateur. Les autres visiteurs n'en bénéficient pas, et le volume du traffic n'est pas affecté. A quoi faut-il faire attention
lorsque l'on "cache" du contenu ? Autre problème, il est impossible de connaître l'identité d'un navigateur lorsqu'il se connecte sur un site à l'aide d'un cache, ou d'établir des statistiques de visites fiables. Pour y remédier, il est possible de laisser sur la page un élément invisible minuscule (donc très léger) non inclus dans le cache. Cet élément permettra de savoir par exemple combien de personnes accèdent à cette page. Pour quels volumes de
contenus le caching est-il pertinent ? De plus, il est faux de croire qu'une connexion à haut débit, du côté du client ou du serveur, règle les problèmes de bande passante. Si elle permet de gagner de la rapidité lors d'un aller-retour requête-résultat, elle ne diminue aucunement le nombre d'aller-retours. Plus le nombre d'objets et le nombre d'endroits où ils se trouvent sont importants, plus le navigateur devra effectuer d'aller-retours. Plus il y de routeurs sur le chemin, et plus les aller-retours seront longs. Et plus ces derniers sont nombreux, plus l'utilisateur attendra pour récupérer l'information demandée. Quelles solutions existent
sur le marché?
[Serge Descombes, JDNet] Pour tout problème de consultation, écrivez au Webmaster Copyrights et reproductions . Données personnelles Copyright 2006 Benchmark Group - 69-71 avenue Pierre Grenier 92517 Boulogne Billancourt Cedex, FRANCE |
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