Le W3C poursuit
ses travaux autour du Web sémantique
Par JDNet
Solutions (Benchmark Group)
URL : http://www.journaldunet.com/solutions/0304/030410_w3c.shtml
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Jeudi 10 avril 2003
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Depuis près de deux ans, le Web sémantique
est présenté par le W3C comme l'un de ses chantiers majeurs
aux côtés de l'élaboration du socle XML des Web Services
(SOAP/WSDL). "Le Web sémantique consiste à attacher aux contenus Web
des metadonnées - en vue notamment d'automatiser certaines tâches applicatives,
telle que la syndication", nous expliquait l'année dernière
Daniel Dardailler, directeur europe du W3C (voir l'interview).
Le consortium de standardisation a dévoilé la semaine dernière
une nouvelle spécification dans la droite ligne de cette initiative. Baptisée
OWL (pour Web Ontology Language), elle étend les possibilités
des premières briques définies auparavant par le groupement,
le RDF principalement, en permettant de relier différents documents
Web en fonction de certains points communs.
Une
toile de meta-données
Lancé en 2001, le groupe
de travail du W3C chargé du projet RDF (pour Resource Description
Framework) a pour but, rappelons-le, de concevoir un langage pour associer
des meta-données (auteur, titre, etc.) à un document Web.
Mais également des schémas XML (RDF
Schema) décrivant les vocabulaires métier qui leur sont éventuellement
associés. Une infrastructure que le W3C complète d'applications
pilotes, qu'il exploite d'ailleurs déjà pour syndiquer ses
articles et gérer les politiques d'accès à son site. Objectif:
mettre en valeur les possibilités offertes par le Web sémantique.
OWL vient compléter cet édifice. Ce nouvel élément
qui se présente sous la forme d'une couche d'abstraction supplémentaire
de description des contenus est dessiné pour établir des
liens sémantiques entre documents. Des relations qui effectuent
au regard de points communs divers (sujet, auteur, etc.). "Cette
ontologie de profils assure le regroupement des metadonnées (RDF) par
catégorie, détaille Daniel Dardailler. Elle définit ainsi les contextes
dans lesquels seront utilisés les contenus."
Des critiques se font entendre
Au final, OWL, comme RDF, vise à
doter les données Web d'un niveau sémantique facilitant leur
exploitation par des applications tierces, telles que les solutions de gestion
des connaissances (moteurs de recherche, référentiel métier,
etc.) ou les outils de gestion de contenu Web.
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Reste que
cette activité du W3C fait l'objet de nombreuses critiques de la
part de certains analystes. Selon eux, le Web sémantique serait favorisé
par le consortium au détriment d'autres travaux dont l'issue représenterait
pourtant un enjeu beaucoup plus important: les projets autour de l'intégration
XML et des Web Services par exemple. En réponse à ces attaques,
le W3C met notamment en avant ses premières références
dans ce domaine, chez AOL Time Warner, Hearst et LexisNexis par exemple.
Une manière d'affirmer que le Web sémantique a également
son utilité dans l'entreprise.
[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
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