BAM pour Business
Activity Monitoring
Par JDNet
Solutions (Benchmark Group)
URL : http://www.journaldunet.com/solutions/0307/030704_bam.shtml
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Vendredi 4 juillet 2003
> A quelle problématique
répond le BAM ?
Le BAM (pour Business Activity Monitoring ou
supervision des activités métier) renvoie comme son l'indique aux tâches
de suivi des processus métier. Son objectif consiste notamment à s'assurer
de la performance de ces derniers au regard de leur degré de criticité.
Un projet de BAM nécessite généralement la mise en
oeuvre de deux types de briques : un outil d'intégration pour
agréger l'ensemble des données techniques nécessaires
(log, etc.), une solution de reporting pour compiler et présenter
les résultats.
> Quels sont les
domaines d'intervention du BAM ?
Les fonctions de BAM s'appliquent à
de nombreux domaines, tels que la finance ou encore les ressources humaines.
Dans le cadre d'un centre de contacts par exemple, elles peuvent permettre
de dessiner plusieurs indicateurs clés, tels que le temps moyen d'attente,
la durée moyenne d'une conversation téléphonique ou encore le nombre total
d'appels solutionnés.
Vous l'aurez compris. L'une des particularités des systèmes
de BAM est de fournir des rapports de performances à la portée
des responsables fonctionnels de l'entreprise.
>
Quel rapport entre technologies de BAM et les systèmes de gestion
des processus métier (BPM) ?
Le marché du BPM fournit
des outils pour modéliser et exécuter des processus, qu'ils
soient métier ou applicatifs (c'est-à-dire sans intervention
humaine). Ces briques s'inscrivent généralement au sein
d'offre d'intégration (EAI) contribuant à la prise en compte
de plusieurs systèmes et sources de données internes lors
de leur exécution.
Sur ce segment, les environnements de BAM font figure de surcouche. Certains
éditeurs d'EAI choisissent de développer eux-mêmes ce dispositif. C'est
notamment le cas de Vitria, d'IBM, de Tibco et de Seebeyond. D'autres
préfèrent faire appel à des partenaires tiers issus de l'univers du reporting.
Parmi eux, on compte notamment webMethods - qui, pour répondre à cet enjeu,
a récemment conclu un accord avec Informatica (voir l'article).
> Le BAM rejoint
donc le domaine de la business intelligence ?
Oui. Pendant longtemps, les acteurs de l'analyse
décisionnelle se sont limités aux questions relatives à
l'état des activités d'une entreprise (finance, ressources
humaines, etc.). Depuis peu, on constate qu'ils s'intéressent de
plus en plus au BAM. On peut citer le cas d'Informatica. Mais aussi de
Cognos - qui avance depuis peu un module sur ce terrain.
>
Le BAM se rapproche
t-il de la supervision des performances du système d'information...
A la différence du BAM qui se limite
au suivi de l'exécution d'un processus métier et des différents
intervenants qu'il implique, la supervision du système d'information a
pour but de monitorer les performances de l'infrastructure matérielle
(réseaux et systèmes) et logicielle (services IP, messagerie, systèmes
serveurs, applicatifs, etc.) sous-jacente.
>
...et du SLA ?
Le SLA (pour Service Level Agreement)
vise à garantir à un client un certain niveau de performance,
lors de l'exploitation d'une application en ligne (tels qu'une solutions
en mode hébergé ou un site Web par exemple). Dans ce domaine,
les outils de supervision du SI cités précédemment
permettent de vérifier que les prestations techniques sont au rendez-vous.
Quant au BAM, il devient ici un composant précieux en assurant
la couverture du volet humain (assistance technique, etc.) des contrats
en question.
[Antoine Crochet-Damais, JDNet]
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