L'offshore crée
des emplois et présente un risque réduit Par Pierric Duthoit (Directeur opérationnel, Tubbydev) Par JDNet Solutions (Benchmark Group) URL : http://www.journaldunet.com/solutions/0402/040211_tribune.shtml Lancer l'impression
Ainsi, le point de vue exprimé par Me Isabelle Renard "Offshore ou not offshore : une question vieille comme le monde, ou presque..." [NDLR: publiée dans notre édition du 4 février] nous invite à apporter quelques rapides précisions.
Il faut garder à l'esprit que l'offshore n'a pas pour objectif premier de gagner toujours plus d'argent mais avant tout pour faire des économies. En période de crise la nuance est subtile mais a son importance. D'ailleurs, Me Isabelle Renard indique elle-même
que "L'exercice de ce contrôle impose que le client maintienne en interne
des personnes compétentes qui connaissent bien les fonctions externalisées,
qui maîtrisent parfaitement la communication avec des équipes de
langue et de culture différentes, et qui peuvent le cas échéant
se déplacer". Le contrôle d'une relation offshore est
coûteux ... mais par rapport à quoi ? En réalité les économies globales vont de 30 à 60% selon les cas. Donc rien à voir avec les 50 à 80% systématiques proposées par des sociétés Indiennes ou Roumaines. De plus l'offshore permet de mettre en avant une systématisation des process qui s'inscrit dans une démarche qualité. La vraie comparaison à faire est : développement en Régie et développement au forfait. L'offshore n'est qu'une conséquence du passage de la régie au forfait. La maîtrise des coûts dépend de ce choix. La protection du savoir-faire et de la propriété
intellectuelle existe bel et bien De surcroît, si, comme le laisse sous entendre Me Isabelle Renard, on craint que la juridiction nationale soit peu encline à condamner ce type de pratique les parties peuvent toujours, dans le cadre du contrat les liant, convenir d'un mode alternatif de règlement des litiges, type arbitrage, qui permettra à l'une et à l'autre de voir leur différent examiné par un tiers neutre. De plus, dans le peu de projets réellement offshore en France, pour un besoin français, quasiment aucun contrat n'est signé avec une entité autre que française. Le risque pour le client est très réduit Si la crainte est l'impunité de la société étrangère en cas de litige, il appartient aux parties d'anticiper et de prévoir contractuellement une solution à toute difficulté qui pourrait survenir (cf supra sur l'arbitrage ou les modes alternatifs de litige). Le plus simple et le plus efficace est encore d'avoir recours à des sociétés françaises qui prennent la responsabilité de rentrer en contact avec des sociétés étrangères. De toute façon, les prestations sont payées
en général à la livraison et à la recette de l'application.
Donc le risque pour le client est très réduit, et il s'agit uniquement
de temps. Pour tout problème de consultation, écrivez au Webmaster Copyrights et reproductions . Données personnelles Copyright 2006 Benchmark Group - 69-71 avenue Pierre Grenier 92517 Boulogne Billancourt Cedex, FRANCE |
|