Il y a 5 ans : BMC Software croquait le français Calendra

Toutes les semaines, retour sur un événement marquant de l'actualité de l'industrie informatique & télécoms d'il y a 5 ans.

L'éditeur de solutions de supervision de la performance des systèmes d'entreprise, BMC Software, acquérait le 10 janvier 2005 Calendra, jeune pousse française fondée en 1997 spécialisée dans les solutions de gestion d'identités. La transaction était estimée à 33 millions de dollars. 

"La raison principale qui nous a poussé à conclure cette acquisition, c'est que l'offre Calendra avec son logiciel de gestion des annuaires complète parfaitement notre solution de gestion des identités Control-SA. La deuxième raison à cela vient de la performance de la technologie de cet acteur en matière de virtualisation et de workflow. De plus, au cours de nos précédents partenariats, nous avons pu tester la compatibilité entre nos produits et les leurs", affirmait alors Ron Preedy, responsable des solutions de gestion des identités chez BMC Software.

Le mode de commercialisation des produits du français allait être double : les solutions devaient à la fois être intégrées et vendues séparément. "Ces applications connaissent un grand succès sur le marché. Il y a beaucoup d'entreprises qui ont déjà les deux produits", soulignait Ron Preedy.

Cette opération intervenait alors que la santé financière du groupe était fragile. BMC bien que profitable sur les deux premiers trimestres de son année fiscale 2005, ressortait d'une période creuse depuis 2002 où il avait enregistré une perte nette s'élevant à 184,1 millions de dollars. Sur l'année fiscale 2004, BMC affichait un chiffre d'affaires de plus de 1,4 milliard de dollars pour un résultat net encore négatif pointé à 26,8 millions de dollars.

Et aussi du 4 au 11 janvier 2005


Open Wide levait 1,8 million d'euros

Open Wide, société spécialisée dans l'intégration de solutions Open Source depuis 2001, concluait un second tour de table pour un montant de 1,8 million d'euros. Réalisé auprès d'ACE Management, de BTIC Investissements et de Schneider Electric Ventures, il devait permettre à la société de soutenir le développement de ses activités en France et de consolider son avance technologique.

Software AG absorbait Sabratec

Software AG, éditeur allemand de solutions d'infrastructure, annonçait le rachat de la société Sabratec, fournisseur israélien de systèmes d'intégration notamment spécialisé dans les connexions avec les systèmes d'ancienne génération (Cobol). Dans son communiqué, le groupe précisait que cette opération donnait le coup d'envoi d'une politique de croissance externe. Fort de 200 clients à travers le monde, Sabratec générait alors un chiffre d'affaires annuel de 3 millions de dollars.

Atos Origin vendait sa filiale suédoise

Atos Origin signait un accord pour la vente de sa filiale de gestion des ressources humaines et des services de paie suédoise, PA-konsult, à Bluegarden AS, pour un montant de 18 millions d'euros.