"Le projet a consisté en la mise en place dans chaque station du métro de dispositifs
de numérisation et d'enregistrement des images des caméras analogiques permettant
l'interfaçage avec le réseau informatique Gigabit Ethernet de la RTM. Et à partir
des postes d'exploitation, de récupérer les images enregistrées en local pour
une exploitation temps réel ou différé" dans le respect des réglementations en
vigueur, détaille Thierry Maridet.
Chacune des stations accueille ainsi une baie intégrant un ou plusieurs équipement
de numérisation et d'enregistrement Visiowave Evolution HD sur lequel est connecté
l'ensemble des caméras de la station via des câbles coaxiaux. Les équipements
sont quant à eux raccordés au réseau par un port 10/100Mbps.
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Baie contenant l'infrastructure vidéo ©
RTM
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En détail, les 24 baies de la RTM accueillent en tout 47 châssis comprenant
chacun des équipements de numérisation (codecs) de 20 entrées vidéo numérisant
les images analogiques provenant des caméras. Ces codecs disposent d'algorithmes
permettant la détection de mouvement, le décadrage ou le masquage. Les baies comprennent
également des modules de stockage composés de disques durs (86 en tout) de 300
à 500Go d'espace pour l'enregistrement et la conservation des images jusqu'à une
semaine.
Le raccordement des postes d'exploitation au réseau apporte une souplesse en
termes d'extension du nombre d'utilisateurs et de modification du site d'exploitation.
Le système est également évolutif dans le sens où il permet de rajouter des caméras
au fur et à mesure des besoins, soit sur un même site soit sur un nouveau, à la
simple condition de disposer d'une connexion réseau avec une bande passante minimale
de 100Mo/s.