Santé : les résultats de Google vont s'enrichir pour répondre aux symptômes

Santé : les résultats de Google vont s'enrichir pour répondre aux symptômes Lorsqu'une requête sera considérée comme un symptôme, Google va faire remonter les maladies associées, sur mobile et aux Etats-Unis dans un premier temps.

Google poursuit son offensive dans la santé. Depuis plus d'un an, aux Etats-Unis, le moteur de recherche s'appuie sur son Knowledge Graph pour faire remonter, au sein même de ses résultats, très haut, des informations liées à la santé. Un domaine qui représente, nous avait alors appris Google, une requête sur vingt, et sur lequel de nombreux sites et SEO n'ont évidemment pas manqué d'investir.

Si Google se limitait jusqu'à présent à faire remonter des informations, de manière très visible, parfois à grand renfort de dessin, sur les maladies, cela va désormais être au tour des symptômes de faire apparaître une liste de maladies associées, toujours tout en haut des résultats. Par exemple, la requête "articulations gonflées" pourra faire remonter des petites fiches sur l'"arthrite" ou le "rhumatisme", comme le montrent les captures d'écran ci-dessous.

Exemple de fiche de maladie que le moteur pourra faire remonter sur mobile lorsque la requête correspondra à un symptôme.  © Google

Les symptômes représenteraient, annonce cette fois-ci Google, une requête sur cent. Lorsqu'une requête telle que "mal de tête" sera traitée par Google, le moteur fera aussi remonter "une description générale" mais aussi "des options de traitements" et "ce qui pourrait justifier la consultation d'un médecin".

Déploiement limité, pour l'heure, aux Etats-Unis

Google pourra aussi préciser, le cas échéant, si la maladie est très fréquente. Dans tous les cas, d'après les captures d'écran montrées par Google, Mountain View indiquera sous les fiches des maladies que "des cas individuels peuvent différer" et qu'"il faut consulter un médecin pour avoir un avis médical". Pour fournir ces résultats, Google s'est appuyé sur des professionnels de la faculté de médecine de Harvard et de la fédération hospitalo-universitaire Mayo Clinic, et le moteur ne manquera pas de le rappeler sous les fiches des maladies.

Il ne s'agit pour l'heure que d'un déploiement limité au mobile, sur Google.com, en anglais et aux Etats-Unis, mais le moteur ne cache pas son intention de l'étendre à d'autres langues. Ce qu'il avait déjà dit, il y a plus d'un an, quand les premiers résultats spécialement pensés pour la santé avaient commencé à apparaître aux États-Unis – mais qui restent invisibles dans l'Hexagone, du moins pour l'instant.