SEO : Google enfreint ses propres règles et se punit lui-même

S'étant fait prendre en train de doper le référencement de l'un de ses produits via des techniques normalement punies, Google a dû pénaliser une de ses pages, qui permettait de télécharger Chrome.

Google doit se punir lui-même. Après s'être fait prendre en train d'enfreindre ses propres règles en payant des liens do follow dans des billets sponsorisés pour mieux référencer la page de téléchargement de Chrome, Google a annoncé qu'il allait pénaliser la page en question.

Plus précisément, selon les déclarations de Mountain View, après avoir "enquêté", Google va "manuellement rétrograder la page www.google.com/chrome" et baisser son Page Rank. Le porte-parole du moteur, Matt Cutts a interrompu ses vacances pour réagir et ajouter que la pénalité durera "au moins 60 jours", après quoi, le site et donc l'activité en charge de Chrome pourra demander un réexamen, comme n'importe quel autre site pénalisé pour ne plus subir la punition.

Google sévèrement puni ?

Selon diverses sources, y compris la Google Toolbar officielle, lors des déclarations, le Page Rank de la page en question était de 9 (10 étant le maximum). Si, selon ces mêmes sources, il est resté inchangé, cela ne veut pas dire que Google ne se base pas déjà sur un Page Rank rabaissé, comme le rappelle Danny Sullivan de SearchEngineLand.com.

Quant aux positions de la page incriminée, pour des requêtes importantes, elles semblent en effet avoir été sévèrement impactées, passant par exemple de la 2e à la 73e ou de la première page à la cinquième, selon divers tests. Cependant, la page continue de bien apparaître, et dans les premières positions, par le biais des sitelinks associés au site support.google.com.

A noter que Google a bien admis avoir commandé une campagne à un tiers pour promouvoir Chrome, mais explique n'avoir jamais donné son autorisation pour ainsi violer ses propres règles.