Pouvoir rechercher ses données dans l'anonymat le plus complet : un rêve
américain. Aux Etats-Unis, le débat a été largement lancé en 2007. Certains lobbies
et associations ont fait pression sur la politique de conservation de statistiques
des moteurs. Les instances de l'Union Européenne ont également contacté Google
en début d'année pour lui indiquer les risques encourus en cas de conservation
des données de recherche (lire l'article Les
moteurs de recherche en faveur du respect de la vie privée du 10/08/2007).
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Option AskEraser sur la page d'accueil de Ask.com
© Ask Search
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Des pressions couronnées de succès puisque les quatre principaux moteurs
sont revenus sur certaines conditions. Google conservera sur 18 mois les
données de ses utilisateurs mais continuera de sauvegarder indéfiniment les
requêtes recherchées et Microsoft a choisi de s'aligner sur son concurrent.
Yahoo de son côté réduit la durée à 13 mois, tout comme AOL, mais ce
dernier, à l'inverse de ses comparses, efface complètement toutes ces données
de ses bases. Des annonces qui se sont succédées les unes aux autres sur un mois.
C'est Ask Search qui s'est montré le plus innovant sur la question, avec le lancement
en cette fin d'année de AskEraser qui donne à l'internaute la possibilité de rendre
ou non ses recherches anonymes (Lire l'article Conservation
de données : quelles limites imposer aux moteurs de recherche ? du 28/11/2007).
Une initiative bienvenue, mais apparement défaillante : un groupe
de défenseurs de la vie privée a dénoncé une semaine
après le lancement de AskEraser trois failles.