Google : la mise à jour Panda ébranle le Web Européen Conseils pour se préparer à Panda

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Alexandre Garnier, responsable de l'agence Awe. © Awe

Dans ses conseils pour ne pas être menacé par Panda, Alexandre Garnier, responsable de l'agence AWE, prévient notamment les responsable de sites d'e-commerce : "le simple fait d'utiliser la fiche produit proposée par le fabriquant comme descriptif sera désormais considéré comme de la duplication de contenu."

L'expert en SEO explique qu'"il faut désormais rédiger des descriptifs et des présentations commerciales plus naturellement, en évitant par exemple la répétition abusive d'un mot clé."

Par ailleurs "désormais, cloner puis diffuser un même communiqué sur toutes les plates-formes gratuites du marché ne fonctionnera plus. Il faudra privilégier la rédaction d'un communiqué original et unique pour chaque plate-forme visée."

Possibilité de recours

Le P-DG d'AWE évoque également les possibilités de recours : "un simple fichier texte à placer à la racine de son serveur afin de corriger les effets de la sanction. Bien sûr, cela se fera via le compte Google Webmaster Tool de chaque site, et il faudra être sûr d'avoir corrigé les pages à risque, ou d'être blanc comme neige au regard des bonnes pratiques de Google."


david degrelle, président de l'agence 1ère position.
David Degrelle, président de l'agence 1ère position. © 1ère position

David Degrelle, à la tête de l'agence 1ère Position rappelle qu'aux Etats-Unis "Google Panda a été un tsunami avec de vrais drames et du jour au lendemain, des baisses de trafic pouvant aller jusqu'à 80% de perte en provenance de Google."

Les sites visés ? "Ceux ayant mis en place des stratégies de création de contenu de piètre qualité via, entre autres, des méthodes de content spinning qui permettent de générer dynamiquement et à la volée des textes aux contenus uniques. "

Autre indicateur requérant la vigilance pour échapper à Panda :  le taux de rebond :  "Si votre site a un taux de rebond important, supérieur à 70%-80%, vous envoyez un premier signal à Google sur un contenu peu qualitatif de votre site", indique David Degrelle.

Sites pensés pour la publicité menacés

Enfin, autre signal négatif : "le fait d'avoir un nombre important de publicités sur votre site notamment au-dessus de la ligne de flottaison. Cela informe Google qu'il est peut être face à un site "Made for Adsense", réalisé dans la seule optique de monétiser l'audience pour générer des revenus publicitaires "

Un point sur lequel converge Alexandre Garnier, qui estime qu'"il y a fort à parier que les sites avec un ratio 'contenu sur publicité' trop faible subissent le même sort que les "Made for Adsense" en 2007, ces sites construits uniquement autour des publicités contextuelles de Google" et dont le compte AdSense avait été tout simplement désactivé.

"Tous les sites participatifs ne sont pas des fermes de contenu". (Laetitia Chessé, Linkeo)

Laetitia Chessé s'interroge de son côté "sur la capacité- et plus largement sur la légitimité - du moteur de recherche à différencier un contenu de mauvaise qualité (mal écrit ?) - d'un contenu de bonne qualité (avec du style ?)." 

laetitia chessé, responsable référencement chez linkeo.
Laetitia Chessé, responsable référencement chez Linkeo. © Linkeo

La responsable référencement de Linkeo pense que seront particulièrement visés "les agrégateurs de contenu qui se contentent de reprendre ou d'agencer différemment plusieurs sources d'informations".

Idem pour "les sites qui produisaient du contenu en masse, rédigé par des batteries de rédacteurs indépendants (stagiaires, étudiants ou internautes) dans le seul but de se positionner sur des requêtes concurrentielles", ce qui semble d'ailleurs être le cas des fermes de contenu.

Impacts sur les stratégies de Netlinking


Quant aux essentielles stratégies de netlinking, l'experte SEO rappelle que "tous les sites participatifs ne sont pas des fermes de contenu au sens où Google l'entend et tous ne vont pas souffrir des changements induits par ce nouvel algorithme".

Laetitia Chessé rappelle que certains de ces sites ont même de forts trustranks, et devraient logiquement pouvoir continuer à faire l'objet de campagnes de diffusion de contenu de bonne qualité et original, agrémenté des précieux backlinks.