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3 Questions à...
 
07/09/2007

Fabrice de Salaberry (Atempo) : "La première cible de notre offre d'archivage est le secteur Médias et divertissement"

L'éditeur français vient de finaliser une levée de fonds de 22 millions de dollars. Fort de cet apport, le spécialiste de la restauration de données entend se lancer dans le développement d'une offre d'archivage verticalisée.
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Fabrice de Salaberry (Atempo)
 
 
 

Editeur français spécialisé dans les technologies de restauration et d'archivage de données, Atempo vient de réaliser un tour de table à hauteur de 22 millions de dollars. Parmi les investisseurs ayant participé à cette levée de fonds figurent Intel Capital, Steelpoint Capital Partners et Ridgewod Capital.

Suite à votre levée de fonds, quels sont vos projets en matière de R&D ?

Notre objectif est en premier lieu de conserver notre avance technologique, et même de continuer à la creuser. En 2006, nous avons acquis l'éditeur de solutions de protection continue des données Storactive. L'offre issue de ce rachat se limite pour l'instant à Windows. Nous comptons développer une version pour Mac d'ici le premier trimestre 2008, puis des déclinaisons pour Linux et Unix d'ici la fin de l'année 2008.

Nous prévoyons également de poursuivre nos développements dans l'archivage de données. Nous avons annoncé une première solution dans ce domaine avant l'été. Pour nous, ce positionnement présente principalement deux avantages. L'archivage est d'abord un marché conséquent qui est estimé à 3 milliards de dollars par an, avec des progressions de l'ordre de 30% prévues dans les prochaines années. Ces solutions sont aussi une réponse aux contraintes légales aux Etats-Unis. Ces enjeux touchent également l'Europe.

Quels types de document ciblent votre solution d'archivage ?

"Du côté de notre offre de restauration, nous allons commencer à attaquer le mid-market"

L'idée est de commencer par l'archivage de fichiers, puis d'évoluer vers l'archivage d'e-mail et applicatif. Notre stratégie est également de verticaliser notre approche en proposant des spécificités sectorielles déclinées au niveau du produit. En fonction des secteurs, il est en effet nécessaire dans l'archivage de prendre en compte des considérations fonctionnelles, mais aussi techniques sur le terrain de l'intégration par exemple.

Nous nous concentrerons dans un premier temps sur le secteur Médias et divertissement. Nous pensons que ce secteur par définition très visible nous permettra de gagner plus facilement d'autres domaines. Nous sommes également intéressés par la santé et l'éducation. Moins par la banque et la finance qui est surchargée par la concurrence.

Quelles sont vos ambitions commerciales ?

Nous allons renforcer notre réseau commercial. Nous sommes déjà présents par le biais de bureaux dans cinq autres pays européens, ainsi qu'en Corée du Sud, à Singapour et en Australie. Nous avons une stratégie de commercialisation indirecte. Ce qui nous conduit à signer des partenariats de distribution avec des acteurs locaux spécialisés. Notre objectif est de faire en sorte que notre présence aux Etats-Unis et en Asie devienne équivalente à notre niveau d'activité en Europe.

La définition d'une approche verticale sur le créneau de l'archivage nous conduit parallèlement à rechercher des partenaires spécialisés sur des secteurs particuliers. Sur le front du Médias et divertissement, nous avons amorcé ce travail en signant notamment un accord avec Apple.

 
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Du côté de notre offre de back up, nous allons commencer à attaquer le mid-market qui représente clairement un levier de croissance pour nous. L'idée est de mettre à la disposition de ce marché une offre équivalente au niveau performance, à la fois en matière de qualité produit et d'assistance technique, que ce qu'on pouvait trouver jusque là pour les grands comptes.

Dans cette optique, nous comptons conclure des accords avec des fournisseurs de services de stockage ou des fournisseurs d'accès à Internet susceptibles de distribuer notre offre.


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